Le Premier ministre suédois veut l’aide de l’armée pour lutter contre la violence des gangs

Le Premier ministre suédois Kristersson veut faire appel à l’aide de l’armée pour mettre un terme à la violence des gangs dans le pays. En début de semaine, trois personnes ont été tuées en l’espace de quelques heures : deux dans la capitale Stockholm et une dans un village au nord de la ville. Une femme a été tuée dans ce village dans une explosion chez elle. Elle vivait à côté d’un membre d’un gang et n’aurait rien à voir avec le gang.

Dans un discours télévisé, Kristersson a déclaré que les gangs devaient être traqués et « vaincus ». Il a également promis « des mesures fortes et révolutionnaires » pour mettre fin à la violence des gangs.

Selon la chaîne de télévision suédoise SVT, onze personnes ont été tuées ce mois-ci dans des violences de gangs, le nombre le plus élevé depuis décembre 2019. Quatre personnes n’ont aucun lien avec les gangs, selon la chaîne de télévision suédoise. “La Suède n’a jamais rien vu de pareil. Aucun autre pays d’Europe ne connaît une telle situation”, a déclaré Kristersson.

La forme exacte que devrait prendre l’aide de l’armée suédoise est encore un sujet de discussion. Le commandant des forces armées suédoises, Micael Bydén, déclare au journal Dagens Nyheter que l’armée est prête à aider la police.

L’armée peut prendre le relais de la police dans certaines zones. Cela permettrait aux agents de mieux se concentrer sur la lutte contre la violence des gangs.

Ces dernières années, la Suède a connu des conflits sanglants entre gangs pour des questions d’armes, de drogue et d’argent. L’année dernière, le gouvernement de centre-droit de Kristersson est arrivé au pouvoir en promettant de lutter contre la criminalité, mais jusqu’à présent, cela n’a pas donné de résultats.

Selon l’opposition de gauche, Kristersson n’a fait que rendre la Suède moins sûre, tandis que le Premier ministre affirme que la gauche a mené des “politiques migratoires irresponsables” et a laissé échouer l’intégration des migrants.