En Belgique, un peu moins de 310 millions d’animaux ont été abattus l’an dernier, soit près de 26 millions par mois. Il s’agit d’une baisse de 2% par rapport à 2021, selon les chiffres de l’agence belge de statistiques Statbel mercredi.
Il y a eu une diminution dans presque toutes les catégories – à l’exception des chèvres – mais la baisse la plus frappante a été pour les porcs : -9 % à 10,5 millions d’animaux abattus l’an dernier. “Cette baisse amène le nombre d’abattages de porcs à un niveau encore plus bas que lors de l’année de crise 2019”, explique Statbel. C’est aussi le nombre le plus bas depuis trente ans. Les porcs occupent la plus grande part en fonction du poids : 1,03 milliard de kilogrammes, soit 60 % du poids total abattu en 2022.
Le nombre de bovins abattus l’an dernier a même atteint le niveau le plus bas depuis au moins quarante ans (les statistiques remontent à 1981). Il y en avait un peu plus de 755 000, soit 2 % de moins qu’en 2021. “Cela confirme encore la tendance à la baisse qui a commencé en 2017”, explique Statbel. Cette année-là, il y a eu un pic avec plus de 920 000 bovins abattus, mais depuis lors, ce nombre a diminué de près d’un cinquième (18 %).
En chiffres absolus, ce sont principalement des poulets qui sont abattus en Belgique. En 2022, ce sera 298 millions d’unités, soit 2 % de moins que l’année précédente.
L’année dernière, en moyenne 25 millions de poulets, 877.000 porcs, 63.000 bovins, 60.000 dindes, 8.000 moutons, 3.000 canards, 2.000 chèvres et 110 chevaux ont été abattus chaque mois en Belgique l’année dernière.
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