Nouvelles Du Monde

Le Pérou devrait réaligner sa position dans l’affaire du Sahara Marocain, selon l’ancien ministre péruvien des Affaires étrangères

Le Pérou devrait réaligner sa position dans l’affaire du Sahara Marocain, selon l’ancien ministre péruvien des Affaires étrangères

Dans l’affaire du Sahara marocain, le Pérou ne devrait pas ignorer le réalisme politique international et ne devrait surtout pas maintenir une position en contradiction avec le droit international, a déclaré l’ancien ministre péruvien des Affaires étrangères, Miguel Angel Rodriguez Mackay.

Dans une tribune publiée vendredi par le quotidien péruvien Expreso, Rodriguez Mackay a indiqué que son pays devrait suivre de manière cohérente la voie du bon sens adoptée par des pays comme les États-Unis, l’Espagne et Israël, “dont l’influence sur nos intérêts dans le monde ne peut plus être mise en doute”, et qui ont récemment reconnu la souveraineté du Maroc sur son Sahara, à l’instar de la grande majorité des pays de la communauté internationale.

Selon l’ancien ministre des Affaires étrangères et expert en relations internationales, le gouvernement péruvien a une opportunité sans précédent, dans le contexte actuel, de revenir sur le Communiqué du 18 août 2022 (concernant la rupture des relations avec le Polisario), car une telle décision donnerait non seulement l’occasion à la présidente péruvienne Dina Boluarte de montrer son statut d’homme d’État, mais contribuerait également à améliorer son image et celle de son gouvernement, injustement critiquée par les secteurs anarchistes qui continuent de demander sa démission.

Lire aussi  Il a subi une hémorragie cérébrale ! La déclaration sur son état actuel est arrivée.

Lire aussi : Les faillites d’entreprises au plus haut depuis 2015 dans l’UE

Mackay a rappelé que l’une des premières mesures de politique étrangère adoptées par le gouvernement péruvien lorsqu’il était ministre des Affaires étrangères a été de rompre les relations avec la RASD autoproclamée, des relations qui avaient déjà été suspendues en 1996, “mais malheureusement rétablies, sans aucune considération juridico-politique pour la position péruvienne inchangée, par mon prédécesseur Oscar Maurtua et maintenues par César Landa, les deux ministres étant prêts à tout faire ou à tout prix pour conserver leur poste”.

En raison du pragmatisme exigé par les relations internationales contemporaines, poursuit la chronique signée Mackay, “ce que nous avons fait, c’est corriger en temps réel et en tenant compte du droit international, les relations avec une entité qui n’est pas reconnue par les Nations unies”.

“La décision que nous avons annulée a été la chose la plus surprenante, et je dirais même scandaleuse, qui ait touché la renommée de notre diplomatie”, a regretté l’ancien chef de la diplomatie péruvienne.

Lire aussi  Hiltzik: Eli Lilly a financé les législateurs anti-avortement de l'Indiana

Pour Mackay, “le Pérou s’est tiré une balle dans le pied avec cette décision et le prestige international du Pérou, acquis avec effort et brio par Torre Tagle (le siège du ministère), a subi un préjudice notable qui a sérieusement affecté nos relations avec le Maroc, un pays avec lequel nous avions cultivé l’une des relations les plus fluides et fructueuses. Ces relations de premier ordre étaient les meilleures que nous pouvions entretenir avec un pays africain aussi dynamique, prospère et influent sur le plan de la politique internationale”, a-t-il conclu.

Avec MAP

Facebook
Twitter
LinkedIn
Pinterest

Leave a Comment

This site uses Akismet to reduce spam. Learn how your comment data is processed.

ADVERTISEMENT