Dans un continent où la diversité culturelle se reflète jusque dans ses pratiques de travail, une récente étude Bloomberg de 2023 met sur la table un fait qui ne laisse personne indifférent : Les travailleurs latino-américains sont confrontés à des semaines de travail de 45,4 heures en moyenne, un nombre qui dépasse de loin les normes internationales. Ce chiffre reflète non seulement une charge de travail importante, mais met également en évidence les dynamiques et les défis variés auxquels les travailleurs sont confrontés dans toute l’Amérique latine.
Alors que la Colombie, le Mexique et le Honduras arrivent en tête des chiffres avec les journées les plus épuisantes, le scénario est encore compliqué par le constat que, dans des pays comme Pérou, une proportion importante de la population active consacre 49 heures ou plus par semaine à son travail. Face à cette réalité, la question de la viabilité de la réduction de ces longues heures sans compromettre les revenus se pose avec force, appuyée par l’opinion d’un 73% de spécialistes en ressources humaines.
La journée de travail en Amérique latine est un sujet de débat et d’analyse continus. Selon une étude réalisée par Bloomberg En 2023, la durée moyenne de la semaine de travail dans la région atteint 45,4 heures. Ce chiffre, qui dépasse les jours considérés comme standards dans de nombreuses régions du monde, reflète l’intense charge de travail à laquelle sont soumis les travailleurs latino-américains.
Dans ce contexte, les données fournies par Homme d’Étatplateforme de statistiques bien connue, a mis en lumière la situation particulière des Colombie. Ce pays se distingue par l’une des horaires de travail les plus longues de la région, avec des salariés travaillant plus de 44 heures par semaine. Il suit de près Mexique (43,7%) et Honduras (43,6%). Même si le rapport ne détaille pas les heures précises travaillées en moyenne par ces derniers, il suggère qu’ils sont confrontés à une situation comparable.
Ces données sont appuyées par l’autorité du Organisation internationale du travail (OIT)une agence spécialisée des Nations Unies qui se concentre sur bien-être au travail à l’échelle mondiale. L’OIT est reconnue pour son engagement à promouvoir les droits du travail, à favoriser la création d’opportunités d’emploi décent et à améliorer le dialogue sur les politiques du travail.
Dans ce classement qui suscite un débat sur le travail, le Pérou occupe la cinquième place Amérique latine concernant le nombre d’heures travaillées par semaine, avec une moyenne de 43,1 heures. Cependant, il y a un fait qui ressort, c’est qu’un 32% des salariés travaillent 49 heures ou plus. Il s’agit du pourcentage le plus élevé de tous les pays du classement avec des données du 11 janvier de cette année.
Ces données, fournies par un récent rapport de Statista, mettent en évidence les longues heures de travail qui caractérisent plusieurs pays de la région, plaçant le Pérou derrière le Salvador (43,2 %). Dans ces pays, il est devenu normal que plus d’un quart des salariés consacrent 49 heures ou plus à leur travail hebdomadaire, un chiffre qui met en évidence l’intensité de l’engagement au travail dans ces territoires.
La question des longues heures de travail ne passe pas inaperçue auprès des professionnels des ressources humaines. Selon une enquête réalisée auprès des spécialistes du domaine, un nombre impressionnant 73% estiment qu’il est possible de réduire le nombre d’heures de travail sans affecter les salaires des salariés.
Le débat sur la réduction journée de travail au Pérou et le reste de l’Amérique latine soulève d’importantes questions sur l’avenir du travail dans la région. Alors qu’une proportion importante de la population travaille des horaires qui dépassent de loin ceux établis par les réglementations internationales, il devient de plus en plus urgent de réévaluer les structures actuelles du travail.