Santé publique France a publié un nouveau rapport sur l’évolution du paludisme à Mayotte. Depuis le début des années 2010, il n’y a plus de cas autochtones sur l’île, mais le nombre de cas importés augmente.
Grâce à la réorganisation des services au début des années 2000, le nombre de cas acquis localement est passé de 294 à seulement 1 en 2015. C’est pourquoi Mayotte est officiellement entrée dans la phase d’élimination du paludisme depuis 2014, selon l’Organisation mondiale de la santé. Cela signifie qu’il y a presque plus de personnes infectées directement sur le territoire. Cependant, dès 2016, on observe une augmentation des cas autochtones. Depuis cette période, ils ont fortement diminué, et en 2020, aucun cas acquis localement n’a été enregistré.
Cependant, le nombre de cas importés en provenance de l’extérieur augmente. De janvier 2021 à juillet 2023, 72 cas de paludisme importés ont été déclarés à Mayotte, selon Santé publique France. Ils proviennent des Comores et des pays de l’Afrique de l’Est.
Les mesures de précaution à prendre sont les suivantes. Comment reconnaître un cas de paludisme ? Le premier symptôme est souvent une forte fièvre. Elle peut évoluer par cycles de 2 ou 3 jours. Pour être sûr, il est préférable de faire un test rapide ou un examen sanguin.
À ce jour, il n’existe pas de vaccin contre le paludisme, il est donc important de prendre les précautions nécessaires avant de se rendre dans un pays à risque. Avant le départ, les autorités sanitaires recommandent d’emporter dans sa valise des répulsifs contre les moustiques et de prendre un médicament préventif.
Après avoir séjourné dans une zone endémique, si l’on constate de la fièvre dans les 3 mois qui suivent, le malade doit consulter son médecin et passer les tests nécessaires.
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