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Le pain se fait rare à Gaza à cause des bombardements et son prix monte en flèche

Le pain se fait rare à Gaza à cause des bombardements et son prix monte en flèche

2023-11-17 15:50:07

Dans la bande de Gaza, l’un des derniers entrepôts de blé a été gravement endommagé par les bombardements israéliens et le pain, aliment de base de ses habitants, se fait de plus en plus rare.

42 jours se sont écoulés depuis le déclenchement de la guerre entre Israël et le Hamas, déclenchée le 7 octobre par l’attaque du mouvement islamiste sur le sol israélien, qui a fait 1 200 morts en Israël – pour la plupart des civils – selon les autorités ; et l’usine de farine de Khan Yunis, dans le sud, ne fonctionne plus.

Avec des réserves de 3 000 tonnes de blé, c’est l’une des plus importantes de ce territoire côtier palestinien. Mais son entrepôt a été partiellement détruit et l’usine a cessé de fonctionner faute de carburant.

“Si la Croix-Rouge n’obtient pas les Israéliens pour nous permettre de faire les réparations nécessaires, nous devrons arrêter de travailler”, a déclaré à l’AFP Abdelnasser al Ajami, président de l’association des boulangers.

L’étage supérieur de l’entrepôt a été touché par des bombardements tôt jeudi matin et l’AFP n’a pas pu vérifier l’état de son stock.

Apparemment, la veille, l’usine de farine Al Salam, à Deir al Balah (centre de la bande), aurait été détruite par une autre attaque, selon le Bureau de la coordination des affaires humanitaires de l’ONU (OCHA).

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Sur les cinq moulins à blé de la bande de Gaza, au moins deux ont été touchés par les bombardements israéliens qui, depuis le 7 octobre, ont fait 11.500 morts – pour la plupart des civils, dont les deux tiers étaient des femmes et des enfants, selon le gouvernement du Hamas.

– Tensions sur le marché –

Selon l’ONU, les 2,4 millions de Gazaouis sont confrontés à un risque « immédiat » de famine, dans un contexte de « siège total » auquel Israël les soumet.

Il n’y a presque plus d’eau ni d’électricité, il y a très peu de nourriture et les réserves de médicaments sont pratiquement épuisées. Seuls 1.139 camions transportant de l’aide humanitaire en provenance d’Egypte sont arrivés sur ce petit territoire, dont 447 transportaient de la nourriture, selon l’ONU.

Ainsi, seuls « 7 % des besoins caloriques quotidiens minimum de la population sont couverts », estime le Programme alimentaire mondial (PAM).

Les quelques sacs de farine disponibles sont déjà vendus à prix d’or, jusqu’à 180 euros (195 dollars).

Il reste encore environ 2 000 tonnes de blé à l’agence des Nations Unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA), ce qui équivaudrait – selon cette organisation – à environ 370 tonnes de farine, soit cinq ou six jours de stock avant qu’il ne soit épuisé. .le stock total.

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L’agence onusienne a expliqué à l’AFP qu’elle travaille avec plus de 80 boulangeries dans la bande de Gaza, mais toutes celles du nord sont arrêtées et seules 63 continuent de fonctionner, au centre et au sud, même si beaucoup ne fonctionnent pas à 100% en raison de au manque de gaz et d’électricité.

La plus grande boulangerie, située dans la ville de Gaza, a cessé ses activités mardi parce qu’un bombardement israélien a détruit ses panneaux solaires. Les habitants affamés se précipitent vers les réserves de farine.

– Oignons et aubergines crus –

Depuis le début de la guerre, les files d’attente se forment généralement dès l’aube devant les boulangeries et, malgré cela, il arrive souvent que les clients n’aient pas assez de pain pour nourrir toute la famille.

Par ailleurs, ajoute OCHA, pendant les cinq heures en moyenne nécessaires pour être soignés, les habitants sont « exposés aux bombardements aériens ».

L’ONG américaine Mercy Corps a rapporté qu’il est arrivé que ses équipes à Gaza aient dû dépenser jusqu’à 30 dollars pour cinq miches de pain arabe.

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Chaque épicerie a des étagères vides et beaucoup ont des pancartes indiquant « plus de pain » ou « plus de levure ».

Dans les 154 abris qu’ils gèrent, où vivent 813 000 personnes déplacées, l’UNRWA et le PAM distribuent également directement le pain produit dans leurs établissements partenaires. Mais, selon l’UNRWA, la plupart des camions utilisés pour cette livraison manquent déjà de carburant.

Cela étant, de nombreux habitants se sont mis à fabriquer leur propre pain.

Dans le sud, où vit une bonne partie des 1,65 million de déplacés, deux feux de joie allumés avec des branches sèches et du charbon de bois, devant les maisons, en témoignent.

Or, dans de nombreuses zones du territoire, il est désormais impossible de trouver de la farine, de l’eau et du sel, prévient OCHA, soulignant que les Gazaouis sont contraints de « renoncer ou de réduire leurs repas » ou de « recourir à des méthodes de cuisson nocives pour leur santé ». . ” “.

Il y a ceux qui ne mangent désormais que « des oignons et des aubergines crus », dénonce le bureau de l’ONU.



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