Les géophysiciens de l’Université nationale australienne de Canberra affirment que le noyau de la Terre est un alliage solide de fer et de nickel mesurant 725 kilomètres (Km). Photo/Pledgetimes/Science en direct
Auparavant, de nombreux chercheurs pensaient que la Terre avait quatre couches distinctes : la croûte, le manteau, un noyau externe liquide et un noyau interne solide. Mais au cours des dernières décennies, les scientifiques ont proposé que le noyau interne soit en fait composé de deux couches, appelées noyau interne et noyau le plus interne.
Maintenant, dans un article publié dans la revue Nature Communications le mardi 21 février, des chercheurs ont examiné les données sur les tremblements de terre ou les ondes sismiques du monde entier pour mesurer ce noyau le plus profond. Lorsqu’un tremblement de terre se produit, il déclenche une vague d’énergie qui traverse les roches.
A lire aussi; Le noyau de la Terre arrête de tourner et de tourner les directions, les scientifiques anticipent son impact sur la vie
Ces ondes se déplacent à des vitesses différentes selon le type de minéraux qui composent la roche et selon que la roche est plus rigide ou plus molle. Certains types d’ondes sismiques ne peuvent pas traverser les liquides, elles se reflètent donc sur des couches de liquide.
L’étude de la façon dont les ondes sismiques traversent la Terre peut révéler différentes couches qui existent profondément sous la surface de la planète. Par exemple, les scientifiques ont déjà utilisé des ondes sismiques pour trouver du fer liquide tourbillonnant dans le noyau externe de la Terre, ce qui crée le champ magnétique de la planète.
Les ondes sismiques ont également exposé le noyau interne qui, bien qu’il soit chaud, reste solide sous une pression immense. Dans le nouvel article, les chercheurs ont observé, pour la première fois, des ondes sismiques rebondissant d’un fort tremblement de terre à l’autre bout du monde, comme une balle de ping-pong.
En particulier, les ondes sismiques du tremblement de terre de magnitude 7,9 qui s’est produit près des îles Salomon en 2017 se sont répercutées plusieurs fois sur tout le diamètre de la terre. Les réseaux sismiques sur la péninsule de l’Alaska et les Alpes européennes aident les chercheurs à voir les vagues en écho.
A lire aussi; La Terre a une couche cachée que les scientifiques ne peuvent pas résoudre