Il y a six ans, le petit Ariel Kouakou, âgé de 10 ans, a été vu pour la dernière fois dans le quartier Ahuntsic à Montréal. Depuis, sa famille endure six longues années de peine et de douleur en espérant le revoir un jour vivant.
Le ciel est gris en ce midi du 12 mars 2018 dans l’arrondissement d’Ahuntsic-Cartierville. La température est douce, oscillant juste au-dessus de zéro.
Ariel Kouakou a quitté la maison familiale pour se rendre chez un ami à pied. Cependant, il n’a jamais atteint sa destination et n’a jamais été revu vivant.
Photo courtoisie
Les caméras de surveillance ont capturé le garçon entrant dans le parc des Bateliers, le long des rives de la rivière des Prairies. Il n’a jamais été vu quittant le parc.
Les policiers, sous couvert d’anonymat, pensent malheureusement qu’il a pu se noyer dans la rivière, même si aucun corps n’a été retrouvé. C’est une histoire tragique, selon l’un des policiers interrogés.
La famille Kouakou, quant à elle, rejette la thèse de la noyade et croit fortement à l’enlèvement d’Ariel. Ils tiennent toujours à cette possibilité et contestent la thèse avancée par les enquêteurs.
Photo d’archives Agence QMI, Joël Lemay
Une centaine de personnes s’étaient rassemblées pour faire une chaîne humaine en support au petit Ariel, en 2018.
Dans une interview accordée à TVA Nouvelles l’année dernière, la famille Kouakou critiquait le manque de sérieux des policiers dans l’enquête sur l’enlèvement, soulignant qu’ils passaient trop de temps à explorer les rives de la rivière.
Récemment, le Réseau Enfants-Retour a diffusé une photo vieillie d’Ariel Kouakou en espérant raviver l’intérêt du public pour sa disparition.
Images fournies par la Sûreté du Québec.
Le père d’Ariel, Frédéric Kouakou, a souligné l’importance de cette initiative visant à inciter toute personne ayant des informations à contribuer à retrouver son fils.
En ce qui concerne sa disparition, Ariel portait un manteau noir, un pantalon gris et des chaussures jaunes. Il mesurait 1,40 m et pesait 90 lb.
