Le moustique tigre s’installe en France et est désormais implanté et actif dans 71% du territoire, selon le site internet vigilance-moustiques.com. En cette fin avril 2023, quatre nouveaux départements ont été colonisés et placés en vigilance rouge, tandis que trois départements supplémentaires sont en vigilance orange en Bretagne. Le moustique tigre, vecteur de maladies infectieuses telles que le chikungunya, la dengue et le zika, prolifère dans des eaux stagnantes et peut pondre jusqu’à 250 oeufs. Les autorités recommandent aux habitants de limiter sa prolifération en éliminant tout récipient d’eau stagnante. Selon un avis du Comité de veille et d’anticipation des risques sanitaires (Covars), la hausse des températures due au changement climatique favorise la survie et la prolifération des moustiques vecteurs de ces maladies. Les mouvements massifs de population liés aux événements internationaux tels que la Coupe du monde de rugby 2023 et les Jeux olympiques de Paris 2024 augmentent également les risques de propagation.

Le moustique tigre, également connu sous le nom scientifique d’Aedes albopictus, est plus petit qu’une pièce de 1 centime et identifiable par sa couleur noire et ses rayures blanches sur les pattes et l’abdomen. Originaire des régions tropicales, il envahit actuellement la France. Selon le site internet vigilance-moustiques.com, il est maintenant présent et actif dans 71% du territoire français à la fin d’avril 2023. La progression du moustique tigre continue avec quatre nouveaux départements colonisés et placés en vigilance rouge, tandis que trois nouveaux départements en vigilance orange ont été ajoutés. Les femelles pondent généralement leurs œufs dans de petits volumes d’eau stagnante, même propres, comme des vases, des soucoupes ou des gouttières mal vidées. Le moustique tigre est à l’origine de maladies infectieuses telles que le chikungunya, la dengue et le zika. Pour limiter sa prolifération, il est recommandé de supprimer les eaux stagnantes, de porter des vêtements longs et amples et d’utiliser des répulsifs. Le Comité de veille et d’anticipation des risques sanitaires (Covars) prévoit une augmentation des cas de dengue, zika et chikungunya en France métropolitaine ces prochaines années en raison de la propagation de ces moustiques vecteurs de maladies, qui s’explique notamment par la hausse des températures et le changement climatique. Les Jeux olympiques de Paris 2024 et la Coupe du monde de rugby à l’été 2023 sont des événements internationaux qui accroîtront les risques de propagation.
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