25 mrt 2023 om 20:03Update: een uur geleden
Le ministre israélien de la Défense, Yoav Gallant, estime que les réformes juridiques controversées ne doivent pas aller de l’avant. Les plans du gouvernement créent une division qui menace la sécurité d’Israël, a déclaré le politicien dans un discours télévisé. Des milliers de personnes protestent contre les réformes juridiques chaque semaine depuis des mois.
Les réformes donnent à la Cour suprême moins de pouvoir et plus au parlement. Les critiques y voient une menace pour la séparation des pouvoirs. Mais le Premier ministre Benjamin Netanyahu affirme que cela rétablira l’équilibre.
Les protestations contre les plans durent depuis trois mois. Par exemple, environ 200 000 manifestants se sont rassemblés à Tel-Aviv samedi, rapportent les médias israéliens.
Gallant avait prévu de s’exprimer contre les plans controversés jeudi, selon les médias israéliens, mais Netanyahu a ensuite appelé le ministre à lui. Gallant est ensuite resté silencieux, tandis que Netanyahu a déclaré à la télévision que le gouvernement est déterminé à poursuivre les réformes et qu’il ferait de son mieux pour ramener la paix et l’unité.
Partager les réformes déjà mises en œuvre
Jeudi, le parlement israélien a déjà adopté une partie des réformes législatives. La nouvelle loi rend plus difficile la destitution d’un Premier ministre. Selon l’opposition, cela convient très bien à Netanyahu, car il a eu un procès pour corruption de longue date. Il aimerait protéger sa propre position de cette façon.
Après l’introduction des plans, un Premier ministre ne peut être destitué que sur la base d’une « incapacité » physique ou psychologique. Les trois quarts des parlementaires ou les trois quarts des membres du cabinet doivent décider de le faire. Il est donc exclu que la Cour suprême ou le ministère public joue un rôle dans une mise en accusation. Les opposants à Netanyahu espèrent que la Cour suprême pourra encore empêcher la mise en œuvre.
Le gouvernement actuel, le plus à droite de l’histoire d’Israël, a pris ses fonctions fin décembre. Netanyahu est ensuite revenu au poste de Premier ministre après un an et demi dans l’opposition. Son parti, le Likoud, avait remporté les élections de novembre, même si Netanyahu était alors poursuivi pour corruption. C’était la cinquième élection en quatre ans en raison du paysage politique divisé d’Israël.