Le ministre de l’Éducation, Bernard Drainville, souhaite interdire l’utilisation du téléphone portable en classe afin que les élèves soient totalement concentrés dans les salles de classe.
“Malheureusement, le téléphone portable est devenu une distraction dans les salles de classe”, a-t-il regretté mercredi.
À quelques heures d’une réunion des ministres du gouvernement Legault, il a déclaré avoir l’intention de proposer l’adoption d’une directive qui interdira l’utilisation du téléphone portable en classe, “sauf à des fins pédagogiques”.
“Ma responsabilité est de favoriser la réussite scolaire. […] Et donc, j’en arrive à la conclusion que l’interdiction du téléphone portable va aider à la concentration des élèves et donc, va contribuer à la réussite scolaire”, a-t-il expliqué.
La directive, une fois adoptée, sera transmise aux écoles primaires et secondaires du réseau public. D’ici là, la décision de bannir ou non ces appareils relève toujours des conseils d’établissements des écoles.
Avec cette directive, le ministre Drainville espère assurer une uniformité dans l’approche concernant les téléphones portables.
Le 30 mai, la Coalition avenir Québec avait bloqué une motion du Parti québécois demandant “d’encadrer l’utilisation du téléphone portable en classe aux niveaux primaire et secondaire” en prévision de la rentrée. La motion faisait référence “aux effets néfastes de l’utilisation du téléphone portable en classe sur la concentration et la motivation des élèves”.
Quelques jours plus tôt, M. Drainville s’était dit “ouvert à réfléchir” à la possibilité d’interdire le téléphone portable en classe.
Dans un récent sondage de la Fédération des syndicats de l’enseignement (FSE), 92 % des enseignants se sont prononcés en faveur d’une interdiction des téléphones portables en classe, “sauf dans le cadre d’activités pédagogiques”.
