Le ministère de l’Économie réduit le financement des investissements dans les start-ups

Si un investisseur avait transféré 25 000 euros à une entreprise au cours des mois précédents, il recevrait ensuite 6 250 euros en franchise d’impôt. Désormais, ce n’est plus que 3750 euros. Cela ne vaut plus l’énorme effort bureaucratique, estime le business angel Tobias Wittich. Il est en colère : « Je pense que les politiques ne comprennent pas le rôle des business angels. » Les entreprises en phase de croissance sont soutenues par des fonds de plusieurs milliards de dollars, mais les entreprises technologiques doivent d’abord aller jusque-là. « S’il y a un manque de financement au début, seuls quelques-uns parviennent au niveau suivant », commente Wittich. Il est particulièrement contrarié par le fait que le programme de financement, avec un budget annuel de 46 millions d’euros, ne représente qu’une petite cagnotte par rapport aux dix milliards du futur fonds – et qu’il est de toute façon réduit.