John Cortes, ministre de l’Éducation, de l’Environnement, du Développement durable, du Changement climatique, du Patrimoine, des Services techniques, des Transports et des relations avec le Maroc. Crédit : DR
L’idée d’une liaison électrique sous-marine avec le Maroc a été évoquée de nouveau par les autorités de Gibraltar lors de la COP 28 à Dubaï. John Cortes, ministre de l’Éducation, de l’Environnement, du Développement durable, du Changement climatique, du Patrimoine, des Services techniques, des Transports et des relations avec le Maroc, a mentionné cette possibilité lors d’une interview avec un média local.
Gibraltar considère le Maroc comme un fournisseur d’énergie fiable, capable de répondre à ses besoins croissants en électricité à partir de sources renouvelables. Cortes a déclaré que la liaison électrique avec le Maroc, qui dispose d’un surplus d’énergie décarbonée, solaire et éolienne, pourrait être envisagée, et que le coût supplémentaire serait compensé par des taxes locales.
Cette idée fait partie des efforts déployés par les autorités de Gibraltar pour réduire leur dépendance à l’Espagne en matière d’énergie fossile.
Le Maroc exporte de l’électricité vers l’Espagne depuis 2018, et les deux pays ont convenu de renforcer leur interconnexion avec une troisième liaison, prévue pour 2026, d’une capacité technique de 700 à 800 MW.
Les exportations d’électricité du Maroc ont augmenté ces dernières années, notamment suite à la fermeture de certaines centrales thermiques en Espagne dans le cadre de sa transition énergétique.
Par ailleurs, un projet de liaison électrique de 1 000 mégawatts entre le Maroc et le Portugal était à l’étude depuis 2015, mais n’a pas encore abouti.