2023-07-31 15:46:00
L’expression “patriarcat” est utilisée à plusieurs reprises dans le film de Warner “Barbie”, la troisième plus grosse ouverture de l’histoire du box-office brésilien, qui a vendu 7 millions de billets entre le 20 et le 28 juillet.
La critique sociale, traitée avec humour et ironie dans le film, a donné naissance à un “féminisme rose”, embrassé par plusieurs annonceurs qui ont conclu des contrats de licence avec Mattel, propriétaire de la célèbre poupée Barbie.
Au Brésil, la marque a été gravée sur les sabots Melissa, les tongs Ipanema, les vêtements et accessoires des magasins C&A, Renner et Riachuelo, le vernis à ongles OPI (Wella), la brosse à dents Condor, les sacs Luxcel, les biscuits artisanaux Biscoitê, et même le rouge Burger King propose un hamburger sauce rose dans une boutique thématique décorée pour profiter de l’avant-première du film.
De l’avis des spécialistes du marketing interrogés par Feuille, l’association exagérée avec Barbie peut avoir des effets néfastes. “Le code pour monter sur ‘Barbiecore’ est simple, il suffit de porter du rose”, explique Maurício Felício, professeur de communication et de publicité à l’ESPM et responsable des médias chez Energy BBDO. “Mais si l’annonceur n’utilise pas correctement la couleur, il sera critiqué ou ignoré par le public”, prévient-il.
Traduit par AZAHARA MARTIN ORTEGA
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