Le prix d’une maison dans la région du Grand Montréal a diminué de 2,4 % au deuxième trimestre pour s’établir à 571 800 $, alors que la hausse du taux directeur de la Banque du Canada n’a pas freiné la surchauffe du marché immobilier.
Malgré cette diminution, le prix de l’agrégat d’une propriété dans la même région a connu une hausse de 3,7 % entre les deux premiers trimestres de l’année dans un marché immobilier globalement plombé.
Au cours du trimestre précédent, le prix médian d’une maison unifamiliale a reculé de 2,5 % par rapport à la même période de l’année dernière pour atteindre 644 100 $, tandis que le prix médian d’une copropriété a atteint 461 700 $, soit une hausse de 2 %.
La hausse du taux directeur de la Banque du Canada ne manquera pas de freiner les ardeurs de certains acheteurs potentiels qui devront encore faire preuve de patience, a indiqué Dominic St-Pierre, vice-président et directeur général de Royal LePage pour la région du Québec.
“Cette annonce devrait freiner temporairement les ardeurs d’une masse d’acheteurs potentiels, tandis que nous observons une nouvelle remontée précipitée des prix des propriétés, après une courte période de correction”, a analysé M. St-Pierre.
Par ailleurs, Royal LePage anticipe une augmentation de 8 % (8,5 % à l’échelle pancanadienne) au quatrième trimestre 2023 par rapport à la même période de l’année dernière, pour atteindre 587 844 $.
“Le marché actuel est coincé dans un cercle vicieux similaire à celui observé durant la pandémie qui exacerbe la pénurie de produits sur le marché”, a observé M. St-Pierre, mettant en exergue le déséquilibre entre l’offre et la demande sur le marché.
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