Les cours des actions aux États-Unis et en Europe étaient pour la plupart en baisse mardi, poursuivant la baisse causée par l’avertissement du président de la Réserve fédérale américaine (FRS), Jerome Powell, vendredi, concernant de nouvelles hausses des taux d’intérêt visant à freiner l’inflation.
Les indices de Wall Street ont chuté d’environ 1%, bien qu’ils aient été légèrement plus élevés en début de séance de bourse. Les indices boursiers de Londres et de Paris ont également baissé, tandis que l’indice boursier de Francfort a augmenté de 0,5 %.
Les marchés boursiers ont été pour la plupart en baisse depuis que Powell, dans un discours prononcé vendredi au Forum économique de Jackson Hole, s’est dit prêt à poursuivre une politique monétaire stricte pour lutter contre l’inflation, reconnaissant que cela nuirait à la fois aux ménages et aux entreprises. “Mais ne pas rétablir la stabilité des prix signifierait beaucoup plus de douleur”, a souligné Powell.
Ses commentaires ont porté un coup aux marchés financiers, qui s’étaient redressés ces dernières semaines alors que les données économiques faibles et un ralentissement modéré de la croissance des prix ont alimenté les attentes selon lesquelles le FRS deviendrait plus accommodant sur les hausses de taux d’intérêt et pourrait commencer à les réduire l’année prochaine.
Les banques centrales du monde entier tentent de freiner les prix à la consommation, qui ont augmenté depuis le début de l’invasion à grande échelle de l’Ukraine par la Russie en février.
L’inflation annuelle en Allemagne a augmenté à 7,9% en août contre 7,5% en juillet, selon les dernières données de l’Office national des statistiques. En Espagne, l’inflation annuelle a fléchi à 10,4 % en août avec la baisse des prix du carburant, mais elle reste élevée en raison de la hausse des prix de l’électricité et des produits alimentaires.
La Banque centrale européenne (BCE), qui a relevé ses taux d’intérêt en juillet pour la première fois en plus de 10 ans, pourrait le faire à nouveau la semaine prochaine.
Les prix du pétrole ont chuté mardi en raison des inquiétudes concernant l’impact du ralentissement de la croissance économique mondiale sur la demande de brut et des nouvelles restrictions de Covid-19 en Chine, un marché clé consommateur de pétrole.
Les prix du gaz naturel en Europe ont chuté après que le chancelier allemand Olaf Scholz a déclaré que les mesures prises par le gouvernement allemand pour assurer l’approvisionnement en gaz pendant la période hivernale ont préparé Berlin à de nouvelles réductions de l’approvisionnement en gaz russe.
Le Dow Jones Industrial Average a chuté de 1,0% à 31 790,87 points mardi, l’indice Standard & Poor’s 500 a baissé de 1,1% à 3 986,16 points et l’indice Nasdaq Composite a baissé de 1,1% à 11 883,14 points.
Le FTSE 100 de Londres a chuté de 0,9% à 7 361,63 mardi, le DAX 30 de Francfort a augmenté de 0,5% à 12 961,14 et le CAC 40 de Paris a chuté de 0,2% à 6 210,22 points.
Le brut WTI a chuté de 5,5% à 91,64 dollars le baril dans les échanges électroniques à la Bourse de New York mardi. Le prix du pétrole brut “Brent” à la bourse de Londres a baissé de 5,5% à 99,31 dollars le baril.
L’euro est passé à 1,0024 dollar pour un euro mardi, passant de 0,9972 à 1,0024 dollar, la livre britannique s’est détendu de 1,1709 dollar à 1,1661 dollar la livre mardi, et le billet vert s’est détendu de 138,68 pour un yen japonais à 138,66 yen pour un dollar. L’euro s’est apprécié face à la livre sterling de 85,38 à 85,95 pence pour un euro.
