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Le luxe ne connaît pas de crise : chiffre d’affaires en croissance de 11,7% en 2022

Le luxe ne connaît pas de crise : chiffre d’affaires en croissance de 11,7% en 2022

2024-02-02 13:16:00

Mediobanca : « En 2022, le chiffre d’affaires de 80 multinationales passera à 566 milliards (+11,7%) »

En 2022, les 80 plus grandes multinationales de la mode ont réalisé un chiffre d’affaires total de 566 milliards d’euros (+11,7% par rapport à 2021, dépassant de 21,6% les niveaux d’avant la pandémie)., dont 58 % ont été générés par des acteurs européens et 33 % par des acteurs nord-américains. Telles sont quelques-unes des données contenues dans le nouveau rapport sur la mode réalisé par l’Aire de Recherche Mediobanca. Les entreprises italiennes, souligne le rapport, reflètent la diversité et la créativité entrepreneuriale de notre pays et sont donc plus nombreuses, mais de plus petite taille. Parmi les 37 groupes européens, l’Italie avec ses 12 grands est le premier Pays avec plus de protagonistes, mais la France arrive en tête en termes de chiffre d’affaires (43 % du total européen), devant l’Allemagne (11 %), l’Espagne et le Royaume-Uni (10 % chacun), l’Italie étant 7 %.

Les groupes de luxe progressent davantage que les groupes grand public (+19,3% contre +8,3% en 2021), également par rapport aux niveaux d’avant Covid (+32,7% contre +13,8%). LVMH se confirme à la première place en termes de chiffre d’affaires parmi les géants mondiaux (79,2 milliards). Ils suivent, à distance, Nike (48,0 milliards), l’espagnol Inditex (32,6 milliards) qui contrôle Zara, EssilorLuxottica (24,5 milliards), l’allemand Adidas (22,5 milliards), l’autre acteur français du luxe Kering (20,4 milliards, dont 10,5 milliards Gucci, 3,3 milliards Yves Saint Laurent, 1,7 milliard Bottega Veneta), le suédois H&M (20,1 milliards), le groupe suisse Richemont (20,0 milliards), le japonais Fast Retailing groupe qui contrôle Uniqlo (16,4 milliards) et Chanel 2 (16,1 milliards). Prada occupe la première place parmi les Italiens (4,2 milliards), à la 33ème place du classement, suivi de Onuniverse (44ème position), Moncler (50ème) et Giorgio Armani (54ème).

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Le chiffre d’affaires global apparaît concentré : les dix premières multinationales représentent plus de la moitié du chiffre d’affaires global, LVMH représentant à lui seul 14 %.. La rentabilité dépasse également les niveaux d’avant la crise, avec une marge EBIT globale à 15,1% (contre 13,1% en 2019), résultat de l’agrégation de deux clusters différents : d’une part les géants du luxe avec un EBIT à 24,4%, en baisse seulement que la rentabilité des laboratoires pharmaceutiques (25,1%), et d’autre part celle des acteurs du marché de masse avec 9,7%. Hermès se confirme de loin en première position (marge opérationnelle à 41,5%), devant Chanel (34,1%) et LVMH (31,5% net du pôle « distribution sélective »). Suivi par Moncler (29,8%), premier italien du classement, et Kering (27,5%). Les investissements dépassent les niveaux de 2019 : +29,4% par rapport à 2021 et +24,8% par rapport à 2019. Les groupes de luxe enregistrent une intensité d’investissement plus du double de celle de ceux orientés vers le marché de masse : 9,4% contre 4,5% de ratio entre investissements et revenus. Les grandes entreprises italiennes se distinguent par le taux d’investissement moyen le plus élevé, égal à 13,5%, soit plus du double de la moyenne du secteur (6,4%) et supérieur à celui français (9,9%). Le podium est entièrement italien : Valentino (23,6%), Otb (20,2%), Prada (17,2%). Les rachats d’actions propres se sont également intensifiés, dépassant les niveaux d’avant la pandémie (+81,5% par rapport à 2019) et atteignant le record en 2022, avec une accélération des groupes européens par rapport aux groupes nord-américains (+135,4% contre 66,6%) qui représentent pourtant 68,7% des achats globaux.

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En 2022, les géants de la mode ont distribué 24,8 milliards de dividendes, ici aussi un record pour une période de quatre ans.soit +17,5% sur 2021 et +15,4% sur 2019. Sur le plan bilantiel, les multinationales de la mode bénéficient d’une structure financière plus solide que la grande industrie (dettes financières sur capital net à 67,1% contre 71,0%), avec Les groupes européens plus capitalisés que Ceux d’Amérique du Nord (57,0% contre 115,7%).

La mode italienne est loin d’être sur le devant de la scène boursière : seuls 18,4 % du chiffre d’affaires global (15,8 milliards d’euros) sont réalisés par les douze entreprises de boulangerie cotées en bourse.L. Les sociétés cotées, lit-on dans le rapport, ont un chiffre d’affaires moyen de 1,3 milliard, presque le double de celui des sociétés non cotées (0,7 milliard), une rentabilité plus élevée (marge Ebit à 14,6% contre 10,4%), ainsi que la projection internationale (75,0 % des exportations contre 62,0 %). Fin 2023, les sociétés cotées atteignent une capitalisation de 42,1 milliards (+5,3% par rapport à 2022), soit 3,8% de la valeur d’Euronext Milan (2,9% en 2019), hors Ermenegildo Zegna et Prada, cotées à l’étranger. Au 31 décembre 2023, le podium boursier est occupé par Moncler (15,3 milliards d’euros), Prada (13,2 milliards) et Brunello Cucinelli (6,0 milliards). En quatrième position se trouve Ermenegildo Zegna (2,6 milliards), suivi de Salvatore Ferragamo (2,1 milliards).

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Les neuf premiers mois de 2023 des grands acteurs mondiaux de la mode marquent une hausse de leur chiffre d’affaires de 8%, les marchés asiatique (+9%) et européen (+8%) étant alignés., mais l’Amérique du Nord souffre, seule zone géographique en déclin, après avoir été la plus brillante en 2022. Selon le rapport Mediobanca, les premiers indices pour l’ensemble de l’année 2023 confirment une nouvelle année de croissance (+7% par rapport à 2022), mais à un rythme plus lent que le précédent, avec une hausse plus prononcée pour les groupes de luxe avec +9%. Par ailleurs, le contexte macroéconomique, les fondamentaux solides du secteur et la stabilisation de la croissance après les brillants résultats post-pandémiques suggèrent une consolidation future du secteur avec des investissements supplémentaires de la part des multinationales dans la chaîne d’approvisionnement et dans le renforcement du contrôle de la chaîne d’approvisionnement. Pour 2024, un ralentissement de la croissance est attendu, s’arrêtant à +4%, soutenu également par la hausse des tarifs mise en œuvre ces derniers mois. et par une accélération des flux touristiques.



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