L’ayatollah Ali Khamenei, la plus haute autorité de la République islamique d’Iran, a appelé mercredi 1er novembre les pays musulmans à cesser leurs relations commerciales avec Israël en raison de son offensive dans la bande de Gaza, territoire palestinien. “Les gouvernements musulmans doivent bloquer les exportations de pétrole et de nourriture vers le régime sioniste et ne pas coopérer économiquement avec Israël”, a déclaré le numéro un iranien lors d’un discours à Téhéran. Suivez notre direct.
Le Hamas affirme que sept otages ont été tués lors du bombardement du camp de Jabaliya. La branche militaire du mouvement islamiste déclare que trois “détenteurs de passeports étrangers” font partie des victimes. Selon le Hamas, ce bombardement israélien sur ce camp de réfugiés du nord de la bande de Gaza a fait “plus de 50” morts et des centaines de blessés. Aucune autre source ne confirme ce bilan.
Le sort des otages est incertain. Après le bombardement du camp de Jabaliya, le Qatar, impliqué dans les efforts de résolution de la crise des otages, a condamné “un nouveau massacre” et a mis en garde contre des opérations susceptibles de “saper les efforts de médiation”. La branche militaire du Hamas avait annoncé mardi qu’elle était prête à libérer “un certain nombre d’étrangers dans les prochains jours”.
Les premières évacuations d’étrangers et de blessés vers l’Égypte. Mercredi, des dizaines d’étrangers et de binationaux, ainsi que des ambulances transportant des blessés palestiniens, ont quitté la bande de Gaza pour l’Égypte via le point de passage frontalier de Rafah. Les autorités égyptiennes avaient annoncé l’ouverture exceptionnelle de ce point de passage pour permettre l’évacuation d’environ 545 binationaux et étrangers, ainsi que près de 90 personnes nécessitant des soins chirurgicaux.
Le bilan s’alourdit pour l’armée israélienne. Celle-ci a publié mercredi les noms de neuf soldats tués au combat la veille à Gaza, portant à 326 le nombre de militaires israéliens morts depuis l’attaque du Hamas le 7 octobre. Mardi, l’armée avait signalé les deux premiers décès dans le cadre de son offensive terrestre dans l’enclave palestinienne.
Israël affirme avoir visé “plus de 11 000 cibles”. Selon l’armée israélienne, ces sites ciblés depuis le début de la guerre “appartiennent à des organisations terroristes dans la bande de Gaza”. Sur le plan humain, le Hamas affirme que plus de 8 500 personnes sont mortes en moins d’un mois du côté palestinien, dont environ 3 500 enfants. De son côté, le gouvernement israélien affirme que plus de 1 400 personnes sont mortes depuis le 7 octobre, principalement des civils tués lors de l’attaque.
