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Le juge accepte la prison de “Iñaki de Rentería” et “Anboto” pour le meurtre de Miguel Ángel Blanco

Le juge accepte la prison de “Iñaki de Rentería” et “Anboto” pour le meurtre de Miguel Ángel Blanco

2023-07-04 15:50:58

Le juge du Tribunal national Manuel García Castellón a accepté la détention provisoire des anciens dirigeants de l’ETA Ignace de Grace Arregui, “Iñaki de Rentería”y Solitude Iparaguirre, “Anboto”, pour l’enlèvement et le meurtre en 1997 du conseiller Ermua PP Miguel Ángel Blanco. Le magistrat accède ainsi à la demande du PP, soutenu par la défense de Mari Mar Blanco, qui est l’avocat Miguel Ángel Rodríguez Arias, et par le parquet, bien que la mesure ne soit qu’instrumentale pour se conformer ainsi à l’OEDE (European Ordres de détention et de remise) envoyés en mars dernier en France concernant les deux anciens dirigeants du groupe terroriste.

“Anboto” se encuentra en prisión cumpliendo condena, mientras que “Iñaki de Rentería” -en libertad desde 2011- compareció telemáticamente el pasado febrero en relación a estos hechos, y el juez le retiró el pasaporte y le obligó a comparecer en los juzgados cada quinze jours.

Dans le cas de “Iñaki de Rentería”, la résolution fait valoir le risque que sa liberté « favorise le risque de fuite, soit pour des raisons personnelles, soit pour des indications ou des lignes directrices qui tentent d’entraver l’action judiciaire”. García Castellón rappelle qu’il a été membre de l’appareil “militaire” de l’ETA entre 1993 et ​​2000, date à laquelle il a été arrêté en France, faisant ainsi partie du comité exécutif de l’organisation terroriste en tant que responsable de l’appareil logistique et militaire.En outre, l’instructeur considère la mesure de privation de liberté proportionnelle à la gravité des faits enquêté.

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En février, son passeport a été retiré

Lors de sa précédente comparution, “Iñaki de Rentería” – qui fait l’objet d’une enquête dans cette affaire avec trois autres anciens dirigeants du groupe terroriste après la plainte déposée par Dignité et Justice (Dyj) – a assuré par vidéoconférence des tribunaux de Saint-Sébastien que il s’est prévalu de son droit de ne pas témoigner et a utilisé le principe de spécialité, précisant que les autorités françaises n’autorisaient pas sa remise pour cette enquête. Ainsi, plus tard, l’instructeur a envoyé l’OEDE en France afin que les autorités du pays voisin autorisent l’enquête sur Gracia Arregui (également accusée du meurtre de Gregorio Ordóñez) pour l’enlèvement et le meurtre du maire PP d’Ermua.

Parmi les activités les plus pertinentes menées par l’ancien chef de l’ETA figurent les suivantes, souligne le juge: il a donné des instructions aux membres du “commandement de Barcelone” sur ce que seraient leurs tâches à Barcelone, et il a assisté à des rendez-vous organiques avec les membres du “commandement” qui ont tenté d’assassiner Don Juan Carlos à Palma de Majorque en 1995.

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Gracia Arregui, ajoute-t-il, était également responsable du “commando Goiherri”, chargé de l’enlèvement du responsable de la prison José Antonio Ortega Lara, aux membres duquel “il a donné des instructions relatives à la gestion de son enlèvement”. Il a établi, ajoute-t-il, des rendez-vous organiques avec des militants de l’organisation terroriste, à qui il a fourni du matériel et de l’argent. Il a signé des documents en tant que membre de la “direction” de l’ETA. Pour tout cela, plaide-t-il, “il doit être appelé à témoigner comme faisant l’objet d’une enquête”, compte tenu de l’existence de preuves suffisantes – souligne le magistrat – de “son intégration à la direction exécutive de l’organisation” et comme auteur présumé de crimes de kidnapping et assassinats terroristes, « punis respectivement de 20 et 30 ans de prison ».

Pour García Castellón, la mesure “est nécessaire” du point de vue de “la proportionnalité des faits et du risque de fuite”. Il y a, souligne-t-il, “un risque fondé de fuite et d’évasion effective de l’action de la Justice”, puisqu'”il y a eu une action judiciaire spécifique dont on peut tirer une sanction grave”. L’instructeur apprécie “la possibilité, à ce moment précis de la procédure, où l’information judiciaire se poursuit”, que la libération de l’accusé “favorise le risque de fuite”.

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