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Le Japon rejette de l’eau radioactive dans l’océan Pacifique, début de l’opération de dépollution de Fukushima

Le Japon rejette de l’eau radioactive dans l’océan Pacifique, début de l’opération de dépollution de Fukushima
                   

Le Japon commencera à déverser plus de 1,3 million de mètres cubes d’eau stockés sur le site de la centrale nucléaire de Fukushima dans l’océan Pacifique à partir du jeudi 24 août.

Ceci marque le début d’une vaste opération de dépollution. Douze ans après la catastrophe nucléaire de la centrale de Fukushima, où le cœur d’un réacteur a fondu suite à un tsunami, le Japon s’apprête à rejeter de l’eau radioactive dans l’océan Pacifique le jeudi 24 août.

Cette eau provient de différentes parties du site, notamment des piscines de refroidissement des réacteurs et de la pluie. Bien que l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) ait donné son aval à ce processus le 4 juillet dernier, les liquides rejetés dans l’océan auront déjà été traités et dépollués. Cette étape intervient alors que le Japon espère tourner la page de cette catastrophe nucléaire extrêmement grave et se relancer dans ce secteur.

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Respect des normes

La première décharge, qui devrait durer “environ 17 jours”, selon Tokyo Electric Power (Tepco), l’opérateur de la centrale nucléaire accidentée de Fukushima, comprend près de 7 800 mètres cubes d’eau tritiée, c’est-à-dire que les molécules de protium ont été remplacées par du tritium. Dans ce cas précis, l’eau est radioactive en raison de l’accident majeur survenu il y a douze ans.

Dans un premier temps, Tepco devra s’assurer qu’un échantillon de test d’un mètre cube d’eau provenant de la station de Fukushima, traité pour réduire sa radioactivité et dilué avec 1 200 mètres cubes d’eau de mer, présente un taux inférieur à 1 500 becquerels (Bq) par litre. Cette unité de mesure permet de déterminer si les liquides peuvent être rejetés dans les mers et les océans. Au Japon, la norme reste donc 40 fois supérieure au niveau recherché par les opérateurs de la centrale (60 000 becquerels par litre d’eau). Il en va de même à l’échelle internationale, car l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a fixé le plafond à 10 000 becquerels par litre d’eau.

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“Les simulations montrent que le niveau de tritium à plus de dix kilomètres au large restera presque identique à celui de l’eau de mer normale”, a d’ailleurs déclaré Kenichi Takahara, ingénieur chez Tepco, à nos confrères de FranceInfo.

Un processus long

Si la première décharge doit avoir lieu le jeudi 24 août, les opérations de dépollution du site de la centrale nucléaire de Fukushima devraient s’étendre sur plus de 30 ans, a déclaré Tokyo Electric Power dans un communiqué.

Le Japon prévoit de déverser plus de 1,3 million de mètres cubes d’eau dans l’océan Pacifique, mais ne dépassera pas la limite de 500 mètres cubes d’eau tritiée par jour.

L’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) devra également jouer son rôle de superviseur et de contrôleur afin de garantir le bon déroulement, sur les plans de la sécurité et de l’environnement, des rejets d’eau provenant de la centrale nucléaire de Fukushima dans la nature.

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