Le gouvernement japonais a annoncé des restrictions à l’exportation sur les machines de fabrication de puces avancées. La Chine n’est pas mentionnée dans les restrictions, mais dans la pratique, elles visent à rendre plus difficile l’exportation vers ce pays. Les restrictions étaient déjà attendues.
Le gouvernement japonais étend les restrictions d’exportation existantes à 23 produits, y compris les machines de production EUV et les équipements de gravure pour mémoire 3D, écrit Nikkei Asia. Les restrictions signifient que les entreprises doivent demander l’approbation du gouvernement japonais avant de vendre le produit à un pays que le gouvernement japonais ne considère pas comme amical, comme la Chine.
Dix entreprises, dont Tokyo Electron, Screen Holdings et Nikon, sont susceptibles d’être affectées par les restrictions étendues. Ces entreprises dire à Reuters ne sachant pas encore quel impact cela aura sur leur résultat net. La loi fera l’objet d’une consultation publique vendredi et devrait être officiellement annoncée en mai. Celle-ci pourrait alors entrer en vigueur à partir de juillet.
On s’attendait déjà à ce que le Japon impose des restrictions à l’exportation sur les machines de production de puces avancées. Des sources de Bloomberg ont rapporté en décembre dernier que le Japon, ainsi que les Pays-Bas, avaient accepté de mettre en œuvre de telles restrictions. Tweakers a précédemment écrit un article de fond sur les restrictions sur les puces, qui visent à rendre plus difficile pour la Chine le développement de supercalculateurs à des fins d’IA et militaires.