2024-02-01 22:45:29
Les efforts pour un cessez-le-feu entre Israël et le Hamas s’intensifient ce jeudi (1er). Le Hamas a donné une « première confirmation positive » à une proposition de pause humanitaire avec échange d’otages. Auparavant, le président américain Joe Biden avait pris une mesure sans précédent visant à sanctionner les colons israéliens accusés de violences contre les Palestiniens en Cisjordanie occupée.
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Le Hamas a donné une “première confirmation positive” à une proposition de pause humanitaire dans sa guerre avec Israël et d’échange d’otages et de prisonniers palestiniens, a annoncé jeudi le porte-parole du ministère qatari des Affaires étrangères, Majed al-Ansari.
Un nouvel accord de trêve et de libération des otages et des Palestiniens détenus par Israël est actuellement à l’étude, sur la base d’une proposition émise à l’issue d’une réunion en France le week-end dernier entre des représentants américains, israéliens, qatariens et égyptiens.
“Cette proposition a été approuvée par la partie israélienne et nous avons maintenant une première confirmation positive de la part du Hamas”, a déclaré Majed al-Ansari. “Le chemin à parcourir est encore très difficile. Nous sommes optimistes car les deux parties ont accepté les prémisses qui conduiraient à la prochaine rupture. Nous espérons que dans les deux prochaines semaines, nous pourrons partager de bonnes nouvelles à ce sujet”, a-t-il ajouté.
Le jour de l’attaque du Hamas sur le sol israélien, le 7 octobre, environ 250 personnes ont été enlevées, dont une centaine ont été libérées fin novembre, au cours d’une trêve d’une semaine. Selon les autorités israéliennes, 132 otages étaient détenus à Gaza, dont 27 sont morts.
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Proposition en trois phases
Cette fois, le Hamas a annoncé une proposition en trois phases, comprenant une pause des combats de six semaines, avec une éventuelle prolongation.
Durant cette période, Israël devra libérer entre 200 et 300 prisonniers palestiniens non détenus sous un régime de haute sécurité, en échange de 35 à 40 otages retenus captifs à Gaza, selon une source du Hamas proche des médiateurs égyptiens et qatariens. Par ailleurs, 200 à 300 camions d’aide humanitaire pourront également entrer chaque jour dans la bande de Gaza.
La guerre a éclaté le 7 octobre, lorsque des commandos du Hamas infiltrés depuis Gaza ont mené une attaque sans précédent sur le sol israélien, qui a fait environ 1 163 morts, pour la plupart des civils, selon un nouveau décompte du ministère de la Défense. AFP sur la base des chiffres des autorités israéliennes.
En réponse, Israël a promis d’« anéantir » le Hamas, au pouvoir à Gaza depuis 2007, et a lancé une offensive militaire qui a fait plus de 27 000 morts, en grande majorité des civils, selon le ministère de la Santé du mouvement.
Sanctions contre les colons
Ce jeudi, Washington, dans une initiative sans précédent, a annoncé des sanctions contre les colons israéliens en Cisjordanie, où la violence s’est accrue en marge de la guerre à Gaza pour atteindre, selon Joe Biden, des “niveaux intolérables”.
Selon Washington, les sanctions ciblent les personnes accusées d’« actes de terrorisme » ou qui « portent atteinte à la paix, à la stabilité et à la sécurité » sur le territoire.
(Avec informations de l’AFP)
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