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Le groupe État islamique menace la ville de Ménaka au Mali, en exploitant le vide laissé par le départ de la force antijihadiste française Barkhane.

Le groupe État islamique menace la ville de Ménaka au Mali, en exploitant le vide laissé par le départ de la force antijihadiste française Barkhane.

Le groupe État islamique au grand Sahara continue de sévir dans le nord du Mali, en particulier dans la région de Ménaka. Depuis plusieurs années, les habitants de cette zone géographique subissent les violences de ce groupe terroriste qui multiplie les attaques meurtrières et les enlèvements. La situation ne cesse de s’aggraver et la population est de plus en plus menacée. Face à cette situation préoccupante, il est essentiel de comprendre qui sont les membres de ce groupe, quelles sont leurs motivations et quelles sont les conséquences de leurs actions sur la population et la région. Dans cet article, nous allons explorer l’histoire et la nature du groupe État islamique au grand Sahara, ainsi que sa présence à Ménaka et les mesures prises pour y faire face.


Le groupe État islamique au grand Sahara (EIGS) continue de progresser dans le nord-est du Mali, menaçant la ville de Ménaka. Dans la nuit de lundi à mardi, l’EIGS a pris la localité malienne de Tidermène, isolant ainsi Ménaka dans une région qui est passée presque entièrement sous le contrôle de ce groupe terroriste. La prise de Tidermène confirme la poussée de l’EIGS rapportée depuis des mois dans ces immenses étendues désertiques. Les régions de Ménaka et Gao sont le théâtre depuis début 2022 d’une vaste offensive de l’EIGS, qui donne lieu à d’intenses batailles avec les rivaux du Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM), affilié à Al-Qaïda, les anciens indépendantistes touareg qui ont signé la paix en 2015, ou encore les loyalistes qui combattaient autrefois les indépendantistes.

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Différents acteurs expliquent que les jihadistes se sont engouffrés dans le vide laissé par le départ de la force antijihadiste française Barkhane. Les violences ont fait des centaines de morts civils. Les populations se déplacent massivement vers les villes ou vers les camps, y compris de l’autre côté de la frontière avec le Niger. La montée en puissance jihadiste s’est faite malgré la présence de Barkhane et des forces spéciales françaises, mais la volonté de Bamako de faire sortir les Français et de limiter l’action de la Minusma (Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali) a permis au groupe État islamique d’augmenter son rayon d’action.

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