Le gouvernement socialiste de Bolivie rencontre les capitalistes en raison du manque de dollars

Aujourd’hui 15:59

Le gouvernement socialiste de Bolivie est renforcer les liens avec les chefs d’entreprise qu’il a autrefois licencié alors qu’il se bat pour empêcher qu’une pénurie de dollars ne fasse sombrer l’économie.

Les fonctionnaires du Ministère de l’Économie et des Finances et autre portefeuilles a rencontré la semaine dernière des représentants de secteurs tels que le secteur financier, fabricantdepuis construction oui pharmacienet a accepté bon nombre de leurs demandes, telles que des règles moins onéreuses pour les exportateurs.

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Le plan en dix points comprenait également des mesures visant à remédier aux pénuries persistantes de carburant, telles que des investissements dans le biodiesel et des allègements fiscaux pour les véhicules électriques.

“Aujourd’hui, le gouvernement nous considère déjà, il nous fait participer aux décisions”, a déclaré Pablo Camacho, président de la Chambre nationale des industries de Bolivie, présent à la réunion. « Il faut reconnaître la rapidité des mesures. “Cet engagement nous a surpris.”

Le parti socialiste MAS, qui a dirigé la nation andine pendant la majeure partie des deux dernières décennies, Elle entretient depuis longtemps des relations tendues avec les entreprises privées. L’administration refuse souvent d’envoyer des fonctionnaires à des événements organisés par le secteur privé et prend des décisions telles que l’augmentation du salaire minimum sans consulter les propriétaires d’entreprises. Mais la pénurie de dollars rapproche les deux parties.

La Bolivie a évité de peu une crise financière l’année dernière en adoptant une loi autorisant la banque centrale à vendre une partie de ses réserves d’or.. Les chiffres les plus récents publiés sur les réserves extérieures montrent que la banque a déjà vendu presque tout le métal autorisé par la loi et qu’en décembre, il ne lui restait plus que 166 millions de dollars en espèces.

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Ce lui laisse très peu de puissance de feu pour défendre son ancrage à environ 6,9 bolivianos pour un dollar.r qui est en vigueur depuis 16 ans. Cela a provoqué un marché noir du dollar et des pénuries de certains produits de base, notamment le carburant.

« La situation sur le marché des changes est devenue alarmante“, a écrit BancTrust & Co. dans un rapport publié la semaine dernière. « Le taux de change officiel est de moins en moins pertinent, car de moins en moins d’agents y ont accès. »

Pénurie de médicaments

Las Les entreprises ont eu des difficultés à payer leurs importations en raison du manque de dollars. Le secteur pharmaceutique a mis en garde contre d’éventuelles pénuries de médicaments et de matériel médical en raison du manque de devises étrangères.

La récente rupture entre le président Luis Arcé oui ancien président Evo Morales a divisé le parti socialiste au pouvoir, le privant de fait de sa majorité au Congrès. Ceci constitue un gros problème pour le ministère de l’Économie, puisque, même s’il pouvait emprunter à l’étranger, tout prêt devrait être approuvé par les législateurs.

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« Le problème sous-jacent est budgétaire et le gouvernement hésite à le résoudre »Ricardo Penfold, de Seaport, a écrit dans une note. « Compte tenu de la crise politique actuelle que traverse la Bolivie, il semble peu probable qu’il soit possible de régler la question budgétaire. »

Arce a été élu en 2020 et a été ministre de l’Économie sous Morales pendant les années de prospérité de la Bolivie.

Après sa réunion avec les chefs d’entreprise, le gouvernement a également accepté d’émettre des obligations en dollars, même si la manière dont il procédera n’est pas claire. puisque le crédit en difficulté du pays les isole effectivement des marchés mondiaux. Les autorités monétaires ont cherché des moyens de tirer parti de ce qu’on appelle la « banque matelas », grâce à laquelle les Boliviens accumulent des billets verts en dehors du système financier, y compris des devises étrangères générées par l’industrie nationale de la cocaïne.

La banque centrale n’a pas répondu à une demande de commentaire.

Entre dans le territoire des « poubelles »

En février, Fitch Ratings a encore abaissé la note des obligations boliviennes à « junk », notant que la baisse des réserves internationales menace la capacité du pays à payer le service de sa dette.

Las Les exportations de gaz naturel ont stimulé l’économie du pays au début de ce siècle, mais la production a diminué en raison du manque d’investissements dans l’exploration, explique Napoleón Pacheco, professeur d’économie à l’Université Mayor de San Andrés. Et elle n’a toujours pas trouvé de nouvelle source de croissance.

« L’économie bolivienne est dans un processus de nette détérioration » il prétendait.

Traduit par Paulina Munita.