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Le gouvernement québécois permet la communication en anglais avec les entreprises pour deux ans de plus.

Le gouvernement québécois permet la communication en anglais avec les entreprises pour deux ans de plus.

Au Québec, la loi sur la langue française établit que la langue officielle est le français et que toute communication avec les entreprises doit se faire en français. Cependant, en janvier 2021, le gouvernement québécois a créé une exception pour permettre aux entreprises opérant dans des secteurs où l’usage de l’anglais est fréquent de communiquer avec l’État en anglais. Cette décision a suscité des débats et des critiques quant à son impact sur la promotion de la langue française et la protection de la culture québécoise. Dans cet article, nous allons examiner les raisons derrière cette décision, ses implications pour les relations interculturelles au Québec et ses conséquences sur la politique linguistique de la province.


Le gouvernement de la province de Québec a décidé de permettre aux ministères et aux organismes publics de communiquer en anglais avec des entreprises installées sur son territoire pendant les deux prochaines années, s’ils en jugent la nécessité. Cette exception est introduite dans une nouvelle disposition de la Charte de la langue française, qui oblige normalement les autorités à communiquer exclusivement en français avec les personnes morales établies dans la province. Début juin, un nouveau règlement, qui définira un cadre juridique pour les exceptions autorisées, entrera en vigueur. Tout cela fait partie d’un projet gouvernemental de réforme de la langue, le projet de loi 96, qui vise à mettre fin à la « bilinguisation de l’État » et à l’utilisation « exemplaire » et « exclusive » du français dans les communications institutionnelles. Les autorités pourront donc utiliser une autre langue que le français – l’anglais dans ce cas – dans des situations exceptionnelles, comme pour éviter que la communication écrite ne compromette la mission de l’organisme public. Les ministères et les organismes publics devront toutefois établir des « pratiques linguistiques conformes à leur réalité » et analyser la pertinence d’utiliser l’anglais dans chaque cas.

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