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Le gouvernement prévoit une nouvelle taxe sur les concessions autoroutières et les grands aéroports

Le gouvernement prévoit une nouvelle taxe sur les concessions autoroutières et les grands aéroports

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Si le concessionnaire autoroutier a indiqué qu’une hausse des taxes, c’est inévitablement une hausse des péages, le groupe ADP s’attend à répercuter une partie de la taxe sur les compagnies aériennes.

La mesure était sur la table depuis plusieurs semaines. Cette fois c’est officiel. Le gouvernement prévoit d’instaurer en 2024 une nouvelle taxe sur les concessions autoroutières et les grands aéroports qui doit rapporter 600 millions d’euros annuels, a-t-il annoncé mercredi en présentant son projet de budget. De quoi faire réagir les acteurs concernés.

«La taxe sur les infrastructures de transport de longue distance sera effectivement mise en place», a déclaré le ministre de l’Économie et des Finances, Bruno Le Maire, à la presse avant la présentation du prochain budget en Conseil des ministres. «Ce sont des infrastructures de transport polluantes, que ce soit la route ou l’aérien», a-t-il ajouté. Or «le meilleur des financements» pour les investissements «extrêmement élevés» et «impératifs» nécessaires en matière de transition écologique, «c’est de faire en sorte que ceux qui polluent davantage contribuent davantage», a-t-il insisté.

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La question centrale du prix du péage

Bruno Le Maire a assuré que cette augmentation de la fiscalité ne se répercuterait «pas sur l’usager» grâce au maintien de «la définition des tarifs de péage». «Les compagnies d’autoroutes ne sont pas autorisées à répercuter l’augmentation sur les péages», a-t-il ajouté. Les sociétés visées par cette nouvelle taxe devront répondre à un seuil de chiffre d’affaires et de rentabilité, a-t-on précisé au ministère de l’Économie et des Finances. L’exécutif avait déjà annoncé sa volonté de taxer des concessionnaires autoroutiers tels que Vinci, Sanef ou Eiffage en raison de leur rentabilité jugée excessive, mais le Conseil d’État avait mis en garde contre le risque juridique «élevé» de ne viser que les sociétés de ce secteur.

«Une hausse des taxes c’est inévitablement une hausse des tarifs des péages», a répliqué mercredi le président de Vinci Autoroutes, Pierre Coppey, après l’annonce par le gouvernement d’un nouvel impôt sur les autoroutes et grands aéroports. Augmenter la fiscalité «serait non seulement une violation de la parole de l’État» mais aussi «un contre-sens à un moment où il est urgent d’investir pour décarboner la route», a soutenu Vinci dans un message transmis à l’AFP.

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De son côté, le groupe ADP – qui gère notamment les plateformes franciliennes de Roissy, Orly et du Bourget -, a précisé dans un communiqué que le gouvernement prévoit «une taxe de 4,6% applicable au chiffre d’affaires» du groupe. En 2022, celle-ci se serait appliquée sur une assiette de 2,175 milliards d’euros, engendrant un impact de «100 millions d’euros» environ pour ADP. En 2024, la taxe représenterait un coût de 90 millions d’euros, calcule l’entreprise, qui s’attend à pouvoir répercuter 75% du coût sur les compagnies aériennes, «dans les tarifs de redevances».

Pour atténuer cet effet, ADP prévoit que «la hausse des tarifs serait échelonnée sur deux à trois ans, afin de contenir son effet pour les compagnies aériennes et respecter le principe, prévu par la loi, d’une évolution “modérée” des tarifs d’une année sur l’autre. Une première hausse, couvrant près de la moitié de l’impact de la taxe, interviendrait dès la période tarifaire 2024», précise l’organisation.

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