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Le gouvernement Legault propose une hausse salariale de 12,7% sur 5 ans aux employés du secteur public

Le gouvernement Legault propose une hausse salariale de 12,7% sur 5 ans aux employés du secteur public

Plus d’un mois après sa dernière offre, le gouvernement Legault est revenu à la charge mercredi après-midi en proposant une hausse salariale bonifiée de 12,7 % sur cinq ans aux employés du secteur public présentement en négociation. Cette augmentation est toutefois jugée insuffisante par les syndicats regroupés dans le Front commun, qui maintiennent le cap vers une grève de sept jours vendredi.

Québec avait proposé fin octobre une augmentation de 10,3 % sur cinq ans. Une proposition qui avait « insulté et fâché » les syndicats.

La nouvelle hausse représente donc une augmentation de 2,4 points de pourcentage. L’offre globale passe quant à elle à 16,7 %. « Nous sommes déterminés à régler rapidement et nous invitons les syndicats à avancer avec nous. Maintenant, le travail doit se poursuivre aux tables », a déclaré par écrit la présidente du Conseil du trésor, Sonia LeBel.

De son côté, le Front commun (CSN, CSQ, FTQ et APTS) demande une augmentation salariale d’approximativement 23 % sur trois ans. La nouvelle offre sur la table « aura toujours pour effet d’appauvrir les travailleuses et les travailleurs du secteur public », ont réagi les organisations syndicales dans une déclaration écrite et en invoquant les prévisions d’inflation, qu’elles chiffrent à 18,1 % pour la même période.

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« Sans une clause garantissant la protection du pouvoir d’achat et un enrichissement permettant un rattrapage salarial (IPC+), il ne sera pas possible d’en arriver à une entente », ajoute-t-on. Le Front commun maintient donc les sept journées de grève prévues du 8 au 14 décembre. Ses dirigeants réagiront lors d’un point de presse jeudi à 11h, à Québec.

Le gouvernement Legault a présenté cette nouvelle offre mercredi vers 15h aux syndicats du Front commun, ainsi qu’à la Fédération interprofessionnelle de la santé (FIQ), à la Fédération autonome de l’enseignement (FAE), au Syndicat de professionnelles et professionnels du gouvernement du Québec (SPGQ) et au Syndicat de la fonction publique et parapublique du Québec (SFPQ).

Enseignants insatisfaits

Le fossé est encore grand entre le gouvernement Legault et la Fédération des syndicats de l’enseignement (FSE-CSQ), qui ont de leur côté reçu une offre sectorielle mardi.

« C’est loin, loin, loin d’être à la hauteur de vos attentes, et des attentes de vos représentants, a souligné dans une vidéo diffusée mercredi avant-midi la présidente de la Fédération des syndicats de l’enseignement, Josée Scalabrini. Nous restons à la recherche d’une entente qui viendrait changer significativement votre quotidien. »

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Québec a fait un « dépôt exploratoire » mardi, ajoute-t-elle, car « ils souhaiteraient que la négociation ne se fasse pas dans les médias ». « J’ai le goût de vous dire qu’on sera à la hauteur de ce que décidera de faire le premier ministre et la présidente du Conseil du trésor. S’ils ne sortent pas dans les médias, on ne sortira pas dans les médias », a lancé Josée Scalabrini.

Une offre a également été présentée lundi soir à la Fédération autonome de l’enseignement (FAE), dont les membres sont en grève générale illimitée depuis le 23 novembre.

Le premier ministre François Legault s’est également montré ouvert mercredi à se pencher sur les échelons salariaux des enseignants. « C’est sur la table, s’est-il contenté de dire aux journalistes. Il y a plusieurs propositions. »

Le ministre de l’Éducation, Bernard Drainville, espère de son côté une « entente négociée ». « Il y a beaucoup de choses sur la table présentement », a-t-il dit. « Il y a les aides à la classe, il y a 5000 permanences de plus, il y a des ouvertures sur l’autonomie professionnelle et la composition de la classe », a-t-il énuméré. En échange d’offres salariales bonifiées, Québec espère notamment des propositions syndicales pour « améliorer les rentrées scolaires », donc que les enseignants soient affectés à une classe plus rapidement lors des rentrées scolaires.

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