Service de presse de la tribune
Vishav Bharti
Chandigarh, le 4 février
Le gouvernement de l’État a demandé aux infirmières et aux praticiens de l’Ayurveda de travailler à la place des médecins dans plusieurs dispensaires ruraux.
Dans des ordonnances récentes, le médecin-chef, Hoshiarpur, a affecté cinq agents de santé communautaire (CHO) dans des centres de santé subsidiaires (SSC), où les postes de médecins MBBS sont devenus vacants après leur transfert aux cliniques Aam Aadmi.
Les CHO, dont Munish Rana, ont été affectés à Garhi Mansowal, Amardeep Kaur à Dadyal, Kiranjit Kaur à Saila Khurd, Madhubala à Paddi Sura Singh et Naina Bharti à Behbalpur. Ils remplaceront les médecins ruraux qui étaient des médecins du MBBS et qui étaient inscrits auprès du Conseil médical du Pendjab ainsi qu’auprès de la Commission médicale nationale.
Il s’agit d’une violation flagrante de la loi de 2019 sur la Commission médicale nationale, qui autorise uniquement les médecins agréés à prescrire des médicaments. Rien n’autorise les infirmières à prescrire ou même à délivrer les médicaments. Pour délivrer le médicament, il faut être pharmacien agréé. Les infirmières ne peuvent distribuer que des médicaments agissant sur prescription d’un médecin.
Il y a quelques années, le Pendjab avait désigné un grand nombre d’infirmières dont la qualification n’était qu’une sage-femme infirmière auxiliaire comme ASC. Leur travail principal consistait à distribuer les médicaments prescrits par les médecins.
Non seulement les dispensaires ruraux, mais la situation des services de santé est telle que le chirurgien civil, Muktsar, a affecté trois CHO (infirmières) aux cliniques Aam Aadmi.
Selon les ordres émis par lui, CHO Jaswinder Kumar a été affecté à la clinique Aam Aadmi, Panniwala, Preeti Raj à Bhai Ka Kera et Sunil Kumar à Kandu Khera.
Même les médecins ayurvédiques sont affectés dans les cliniques Aam Aadmi et se voient demander de prescrire des médicaments allopathiques pour lesquels ils ne sont ni formés ni autorisés par la loi. Le médecin ayurvédique Amit Kumar a été affecté à la clinique Aam Aadmi, Raipur Rasulpur.
De manière significative, il y a deux ans, les CHO avaient demandé qu’on leur permette la pratique privée. Mais le directeur de la Mission nationale de santé, qui emploie les CHO, avait donné des instructions claires aux chirurgiens civils que puisque les CHO n’avaient pas de droit de prescription, ils ne pouvaient donc pas être autorisés à prescrire des médicaments.
Les experts en santé publique y voient une étape désastreuse. Le Dr Pyare Lal Garg, un expert en santé publique, a expliqué qu’une personne, qui n’avait pas été formée pour diagnostiquer et traiter la maladie, prescrivait des médicaments. “Ce n’est rien, mais se moquer de la science médicale”, a-t-il déclaré.
Toutes les tentatives pour contacter le ministre de la Santé, le Dr Balbir Singh, sont restées vaines.