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Le gouvernement a du mal à accéder aux établissements d’enseignement religieux

Le gouvernement a du mal à accéder aux établissements d’enseignement religieux

TEMPO.CO, Jakarta – La présidente du KPAI, Ai Maryati Solihah, sur les cas d’intimidation dans les établissements d’enseignement, tels que les récents incidents survenus au lycée de Binus et dans un internat islamique.

Le harcèlement physique dans les écoles reste une grave préoccupation pour le pays. Lors d’un récent incident impliquant une douzaine d’élèves du lycée Bina Nusantara (école Binus) à Serpong, Tangerang Sud. Quatre ont été désignés suspects et huit autres enfants en conflit avec la loi par la police de Tangerang Sud. Pire encore, un incident similaire survenu au pensionnat islamique Al Hanifiyyah à Kediri, dans l’est de Java, a entraîné la mort de la victime, Bintang Balqis Maulana, 14 ans, décédée après avoir été agressée par ses aînés.

Ces deux incidents survenus à Jakarta et à l’est de Java s’ajoutent à une longue liste de cas d’intimidation et de violence. En 2023, la Commission indonésienne de protection de l’enfance (KPAI) a enregistré 137 enfants victimes de harcèlement et 411 enfants victimes de violences physiques et psychologiques.

Pour traiter les dossiers, le KPAI a déployé des équipes d’avocats. La chef du KPAI, Ai Maryati Solihah, a déclaré que ses équipes avaient rencontré des obstacles sur le terrain. «Binus n’a pas permis un accès suffisant à de nombreuses parties», a-t-elle déclaré jeudi 29 février.

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De même, les enquêtes menées dans des établissements d’enseignement religieux tels que les pesantren (internats islamiques) se heurtent généralement à un mur. Ai a déclaré que le gouvernement avait des difficultés à accéder à ces institutions. « Même les institutions gouvernementales au niveau régional ou les ministères, sans parler du KPAI, ont du mal à y accéder », a-t-elle déclaré.

Ai a accepté une demande d’entretien spécial avec Tempo. Elle leur a parlé depuis Cianjur, dans l’ouest de Java, via une vidéoconférence. Pendant plus d’une heure, elle a expliqué les progrès de l’assistance psychologique aux victimes d’intimidation à Binus, les défis liés au contrôle des institutions religieuses et éducatives et la compétence du KPAI dans le traitement des cas de violence contre les enfants. Extraits :

Qu’a découvert votre équipe en enquêtant sur l’affaire d’intimidation à l’école Binus ?

Nous nous assurons que la victime a été prise en charge et que son état s’est effectivement amélioré. Notre coordination interne a donné la priorité à la sécurité et à la santé physique et psychologique de la victime.

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Comment est-il?

Une équipe médicale a déjà soigné son état physique. Mais il a besoin d’un suivi psychologique intensif et continu. Nous avons reçu des informations selon lesquelles la victime avait été victime de harcèlement à plusieurs reprises. Nous avons donc conseillé à la famille et à l’équipe médicale de lui offrir le meilleur soutien possible, et le gouvernement doit être impliqué.

Dans quelle mesure le gouvernement se range-t-il du côté de la victime ?

Nous invitons le Ministère de la Promotion de la Femme et de la Protection de l’Enfant, ainsi que les agences techniques, à s’impliquer dans la protection de la victime. À partir de là, nous avons immédiatement exécuté le protocole d’urgence pour la victime et (satisfait) ses besoins. Nous avons également impliqué l’Agence de protection des témoins et des victimes pour une coordination intensive afin d’évaluer les dommages, car la victime a dû faire une pause scolaire en raison de l’incident.

Comment allez-vous gérer les auteurs de ces actes, dont la majorité sont des enfants en conflit avec la loi ?

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Ils feront l’objet de notre examen minutieux. Les enfants en conflit avec la loi doivent être accompagnés tout au long du processus. Nous ne devons pas oublier qu’en tant qu’enfants, ils ont toujours le droit à l’éducation, à l’accès à leur famille et à des interrogatoires adaptés aux enfants, entre autres, et que leur identité ne doit pas être divulguée.

L’identité de certains a été dévoilée car ils étaient les enfants de célébrités…

Nous avons effectivement du mal à le contrôler. C’est pourquoi nous avons appelé, avec une profonde empathie, à retirer les vidéos des réseaux sociaux et à cesser de les partager, car ces enfants ont entre 16 et 17 ans et ont un long avenir devant eux. Les deux parties, tant la victime que les auteurs, ont besoin d’une chance de créer un espace convivial pour les enfants. Tous les enfants dans cette situation doivent voir leurs droits et leur protection garantis.

Lisez l’interview complète dans le magazine Tempo English

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