Le fournisseur d’énergie E.On et Uniper avant de signer un contrat avec EverWind

Larry Hughes, professeur d’économie de l’énergie à l’Université Dalhousie en Nouvelle-Écosse, a calculé un besoin d’environ 11 000 gigawattheures pour la deuxième phase à partir de 2026, date à laquelle E.On et Uniper recevront 1 million de tonnes d’ammoniac chaque année. « C’est autant d’électricité que Nova Scotia Power a produit en 2021 », dit-il. Selon lui, EverWind devrait construire au moins 600 éoliennes au cours des trois prochaines années afin de tenir les promesses de livraison.

EverWind promet la construction supplémentaire d’un parc solaire d’une capacité de 300 mégawatts (selon le site) ou jusqu’à 350 mégawatts (dans la présentation client) et parle également de capacités de stockage. Pendant les mois d’hiver en particulier, l’électricité qui n’est pas nécessaire sera injectée dans le réseau. “Cela dépend de beaucoup de facteurs”, dit Hughes, freinant l’optimisme. « Avec le changement climatique, le temps change aussi. Cet été a été misérable pour l’énergie solaire. Lorsque l’océan se réchauffe et que les vents changent, les performances passées ne garantissent pas le succès futur. » De plus, il ne devrait pas y avoir de problèmes d’approvisionnement pour les tours, les rotors et les turbines.