Le FMI a prédit que si les différents pays ne partagent pas le gaz naturel liquéfié (GNL) et que les prix ne sont pas maintenus artificiellement bas, alors tout effort de Moscou pour arrêter l’approvisionnement en gaz de l’Europe déclenchera un déclin économique en République tchèque, en Hongrie, en Slovaquie et en Italie l’année prochaine de plus de cinq pour cent.
Dans le même temps, la société gazière russe Gazprom a déjà informé les sociétés allemandes Uniper et RWE qu’elle ne serait pas en mesure de remplir ses obligations en raison d’un cas de force majeure. Une partie du gaz russe transite également par l’Allemagne vers la République tchèque.
Le FMI a souligné que 42 % du gaz importé en Europe provient de Russie. Huit pays de l’UE, dont la République tchèque, la Slovaquie et la Hongrie, dépendent à plus de 50 % du gaz russe. L’Italie est sensible à l’approvisionnement en gaz russe car elle l’utilise fortement pour la production d’électricité.
