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Le Festival du Film Invisible de Bilbao rapproche la réalité sociale de cinquante pays

Le Festival du Film Invisible de Bilbao rapproche la réalité sociale de cinquante pays

2023-10-18 19:32:21

Plus de 900 films reçus, 64 sélectionnés, avec des histoires sur 54 pays. Au total, entre les activités dans les écoles et les associations et les projections dans les cinémas, 479 projections dans 17 communes de Bizkaia, Araba et Gipuzkoa. Il y a beaucoup de chiffres, mais en fin de compte, ce sont les chiffres les moins importants. Le plus important, c’est le quoi, le contenu en faveur des droits de l’homme et de la transformation sociale, c’est ce qui anime le Festival du Film Invisible. Les projections grand public commencent ce 19 octobre et durent jusqu’au 26 dans un voyage autour du monde qui compte des protagonistes comme Noemia, la femme indigène Yanomami qui est devenue l’image de l’affiche de cette 15e édition.

Noemia est l’une des nombreuses personnes qui raconte son histoire dans « Escute : A terra foi torn », un documentaire sur la façon dont trois peuples indigènes du Brésil se sont réunis pour affronter la politique meurtrière de Jair Bolsonaro. Alors qu’il gouvernait le pays, l’exploitation minière illégale dans les territoires habités par des personnes comme Noemia a conduit à l’assassinat de plus de 800 adultes indigènes et à la mort, faute de soins de santé de base, de plus de 2 500 enfants.

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Le coréalisateur du documentaire, Fred Rahal, est à Bilbao pour participer au débat après la projection du film, qui aura lieu samedi à 19 heures au Golem Alhóndiga. Il n’est que l’un des nombreux invités au festival pour dialoguer avec le public. Parce qu’il ne s’agit pas seulement de regarder un film, mais de réfléchir à ce qui compte. Ce sont donc 34 réalisateurs de cinéma social et défenseurs des droits humains et environnementaux qui participeront cette semaine à l’appel Cinéma Invisible.

Image de « Lève-toi ».


On peut y entendre Mamadou Dia, l’écrivain et militant sénégalais fondateur de l’association Hahatay Sonrisas de Gandiol. Il vient poser des questions « différentes ». Au lieu de se demander « pourquoi tant de gens viennent de leur pays par la mer », pourquoi ne peuvent-ils pas voyager par avion et avec un visa, sereinement et dignement. Que se passerait-il si la circulation entre les pays était libre ? Le documentaire “Doxandeém, les poursuivants de rêves” ouvrira la porte à ces idées dimanche à 19 heures dans l’auditorium du Musée Guggenheim.

Jomary Ortegón, président du Collectif juridique José Alvear Restrepo, de Colombie, vient présenter le film « Buscadoras : Teresa Quiñones », premier volet d’une œuvre de Paola Zuluaga sur les voix du conflit armé dans son pays. La militante Quiñones a disparu en 1999 et ceux qui la recherchent encore, comme plus de 120 000 personnes, veulent retrouver « la justice, la mémoire, la reconstruction ». Vous pourrez le voir à Mungia demain à 19h30. Heures.

Image de « Nous serons des millions ».

Image de « Nous serons des millions ».


María Aizpuru, originaire de Saint-Sébastien, présente « Ombres de Beyrouth », un mélange de fiction et de documentaire qui propose de voir comment les Libanais accueillent (ou non) les réfugiés syriens. Il y a trois millions de réfugiés, dont des Syriens et des Palestiniens, dans un pays de six millions d’habitants. “Comment la violence est répliquée” est l’un des éléments moteurs de ce court métrage que l’on pourra voir mardi au Golem. Le programme complet peut être consulté sur site internet du festivalet les œuvres gagnantes seront disponibles en ligne à partir du 30.

Pour ceux qui souhaitent regarder des images statiques, une exposition est proposée cette année qui encourage la réflexion sur la migration, l’identité et les nouveaux avenirs. Il s’agit de « Les chemins que nous construisons », de la photographe brésilienne Angélica Dass en collaboration avec un groupe de douze jeunes. Il est visible dans le métro et à Azkuna Zentroa.



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