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Le Festival de Street Art Caritatif “Mur du Souffle” fait exploser les couleurs sur le pont du tram Ausone

Le Festival de Street Art Caritatif “Mur du Souffle” fait exploser les couleurs sur le pont du tram Ausone

Le pont du tramway Ausone, rue Beyerman, sera animé par des bombes ce week-end. Des bombes inoffensives de peinture aérosol auront pour mission d’exploser les couleurs au nom de l’art et de la solidarité.

Le festival caritatif de street art “Mur du Souffle” a été lancé ce vendredi à midi et prendra de l’ampleur les samedi 23 et dimanche 24 septembre dans la région de Bruges. Pour cette quatrième édition, l’association éponyme reconduit sa recette en donnant carte blanche à des graffeurs renommés ou émergents. Parmi les artistes présents : Jo Di Bona, Reso, Dyva, Derf, Pakone, Picor et d’autres. Ils auront l’autorisation d’exprimer leur créativité sur plus de 300 mètres carrés de murs verticaux. Le tout se déroulera dans un lieu habituellement fermé au public, à deux pas du parc Ausone.

Le but ultime reste le même : “Utiliser l’art pour lutter contre la mucoviscidose. C’est pourquoi nous avons choisi le nom “Mur du Souffle” car nous peignons sur des murs et le souffle est ce qui manque aux patients atteints de cette maladie, qui endommage progressivement les poumons et le système digestif”, explique Guillaume Clément, président de l’association.

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Les festivaliers seront accueillis de midi à 20 heures pendant les deux jours. Les artistes peindront en direct et il y aura de la musique, des performances et des battles de graffitis. Des ateliers seront également organisés pour initier les enfants. La journaliste Violaine Pondard dédicacera son livre “Street art en Nouvelle-Aquitaine Sud”. Des options de restauration seront disponibles sur place.

Les profits générés seront intégralement reversés à la recherche médicale et au soutien des patients. Depuis 2017, le “Mur du Souffle” a réussi à collecter plus de 8 500 euros grâce à ses actions (festivals, vente d’œuvres, etc.).

En tant qu’enseignant en arts plastiques, Guillaume Clément travaille avec des graffeurs depuis une quinzaine d’années. “Ce sont eux qui nous ont donné l’idée du festival. Peindre une fresque dans la rue, c’est offrir une œuvre au monde. L’accessibilité est sans filtre”, confie-t-il.
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