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Le Festival de Grenade tire le rideau

Le Festival de Grenade tire le rideau

2023-06-24 15:12:58

Il Fête de la Grenade inaugure une nouvelle édition en maintenant la complicité avec certains des scénarios les plus uniques au monde. Du Palais Carlos V à l’Hôpital Royal, de l’Auditorium Manuel de Falla au Generalife, à San Jerónimo ou au Centre García Lorca, il n’y a aucun coin de cette ville qui ne manque pas de fournir une énergie supplémentaire à la programmation. Participant à ‘la voix et la musique’, la 72e édition dépasse la centaine d’activités qui côtoient également Bob Dylan, qui amènent des vétérans en résidence Ton Koopman y Jean Antonintoujours lié à l’interprétation du répertoire ancien avec des critères plausibles.

Quelques petits cycles et l’extension FEX sont toujours présents, ce qui amène des concerts et des performances sur les scènes de rue de la ville et de toute la province de Grenade. Jean-Sébastien Bach y Gustave Mahler, De par leur présence récurrente, ils marquent cette année une identité qui s’étend vers la création musicale la plus proche avec György Ligetidont on se souvient le jour du centenaire de sa naissance, et Marc Thomasoctogénaire et actif, compositeur d’un catalogue remarquable et d’une personnalité indiscutable, dont neuf œuvres seront entendues avec la création ‘Nur-Nachtmusik IV’, commandée par le festival et interprétée par le Orchestre national d’Espagne y David Afkham. Marco sera toujours chargé d’un cours sur la création lyrique à partir de 1900.

Les soixante ans de métier de Marc Thomas, qui a commencé à Grenade en 1971 avec ‘Neomicron’, entendu dans le Patio de los Leones, plonge dans le but de l’abondance avec lequel le festival est présenté cette année. Après le concert de Dylan et l’extraordinaire au profit de la Fondation Reine Sofía, dirigée par le Orchestre de la ville de Grenade et son propriétaire, Lucas Macias“l’univers vocal” de Grenade apparaît à travers la représentation scénique de “Le retable de Maese Pedro‘, de Manuel de Fallaà l’occasion du centenaire de sa création au palais de la princesse de Polignac à Paris.

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Art pur

“L’art pur”, selon les mots de García Lorca, qui a pensé à la caractérisation attachante et innocente du théâtre de marionnettes auquel la composition est dirigée et qui a eu son antécédent dans le théâtre de marionnettes du blackjack représenté dans la maison du poète. Autour de lui est née l’amitié du dessinateur et scénographe Hermenegildo Lanz avec Lorca et Falla. Ongle exposition au Centre Federico García Lorca se souvient de lui ces jours-ci. Ce divertissement a donné lieu à un “art renouvelé, la résurrection”, a déclaré Falla en expliquant l’essence de “El retablo de Maese Pedro”, une œuvre où la tradition culturelle espagnole, avec “Don Quichotte” au premier plan, devient quelque chose de nouveau.

Le « Retable » en dit long sur ce que peut être un regard ouvert et généreux sur l’histoire et sur la capacité à intégrer l’identité dans un projet universel, accédant en l’occurrence au rang de chef-d’œuvre et aussi de pionnier. L’œuvre (musique) de Falla ne s’épuise pas en une seule lecture, mais est impliquée dans un réseau d’arguments en constante réflexion comme l’explique le dossier de la revue Scherzo, paru en mars, et que le festival de Grenade distribue dans une édition spéciale sur l’occasion de ces représentations inaugurales. Essayant d’être fidèle à cet esprit et de compléter la courte durée du ‘retable’, l’œuvre de Falla est préfacée à Grenade par une suite imaginaire qui croise des fragments du ‘Burlesque de Quichotte‘, de Telemann, et de ‘Don Quichotte chez la Duchesse‘, de Boismortier. La raison du choix de ces œuvres est purement argumentative, en raison de leur relation avec le personnage de Cervantès.

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marionnettes

Le succès de la production présentée à Grenade doit beaucoup à la présence des marionnettes géantes du Etcetera Companyvu ici il y a dix ans, au Parc scientifique, et désormais annoncé en coproduction avec le Théâtre royal de Madrid qui l’a déjà programmé dans le Real Junior. Parmi toutes les propositions scéniques sur le “retable” qui ont circulé depuis sa création, celle-ci conserve une grande partie de ce qu’Hermenegildo Lanz a initialement conçu, maintenant retravaillé par son petit-fils Enrique Lanz, metteur en scène d’Etcétera : c’est-à-dire réinterpréter le jeu métathéâtral à plus grande échelle avec Don Quichotte, Trujamán et Maese Pedro placés en spectateurs du petit théâtre dans lequel Don Gaiferos libère Melisendra, des personnages qui rappellent les plus énigmatiques qui apparaissent dans la voûte de la salle des rois de l’Alhambra. Les témoignages graphiques parvenus lors de la création du « Retable » à Paris certifient l’authenticité du travail de ces marionnettistes modernes, capables de surcroît de respecter le principe de synthèse imposé par Falla lorsqu’il a conçu l’œuvre.

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«Je l’ai réduit autant que possible», a déclaré le compositeur en expliquant la raison d’être de l’ensemble instrumental collecté qui accompagne ces aventures donquichottesques. L’expression vient à l’esprit en écoutant l’orchestre qui Aaron Zapico a dirigé à Grenade formé par des membres du Orchestre de la ville de Grenade avec quelques ajouts curieux, comme la clé Pleyel archaïque de Raphaël Puyanasimilaire à celui que j’ai utilisé Wanda Landowski quand il a interprété la musique de Falla. L’instrument a été joué dans le ‘retable’ par Juan Carlos Garbayo, qui le connaît bien après avoir enregistré le « concert » de Falla dans la double version pour clavecin et piano. Alice Amour, aiguisant sa voix pour en faire celle d’un « garçon d’une quinzaine d’années » ; David Alégret, dans le rôle incisif de Maese Pedro ; et José Antonio López, transformés en chevalier errant étaient les solistes de l’œuvre. Le ‘Triptyque sur Don Quichotte’ a servi à tirer le rideau sur le Festival de Grenade, toujours ouvert jusqu’au 19 juillet.



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