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Le diamant rare, “Bleu Royal”, est mis aux enchères à Genève

Le diamant rare, “Bleu Royal”, est mis aux enchères à Genève

Une pierre précieuse de 17,61 carats, le “Bleu Royal”, est vendue aux enchères ce mardi 7 novembre par la maison Christie’s à Genève, en Suisse. Il s’agit d’un diamant rarissime qui pourrait partir entre 32 et 46 millions d’euros.

C’est un diamant bleu parfait. Le très convoité “Bleu Royal” pourrait devenir l’une des pierres les plus chères jamais vendues par la société Christie’s lors d’une vente aux enchères organisée ce mardi 7 novembre à Genève.

Le “Bleu Royal” est le lot phare d’une série de ventes organisées ce mois-ci sur les bords du lac Léman, avec notamment des objets légendaires de l’histoire du cinéma, comme des perles portées par Audrey Hepburn ou une montre gravée de Marlon Brando.

La pierre de 17,61 carats est unique. Il s’agit de la plus grosse pierre précieuse fantaisie bleu vif sans défaut jamais mise en vente dans l’histoire des enchères. Sertie dans une bague, elle faisait partie depuis 50 ans d’une collection privée.

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Le “Bleu Royal” devrait rapporter entre 32 et 46 millions d’euros lors des enchères “Christie’s Magnificent Jewels”. “Il fera partie du top 10 des ventes chez Christie’s, en termes de valeur”a annoncé à l’AFP Rahul Kadakia, responsable international des bijoux au sein de la maison d’enchères.

Selon M. Kadakia, de nombreux diamants modernes ont subi une taille adaptée pour rehausser leur couleur. Mais dans le cas du “Bleu Royal”, “le matériau brut lui-même était si riche qu’ils ont pu le tailler selon un style classique de facettage brillant”a-t-il déclaré. “Il remplit toutes les conditions. C’est vraiment le meilleur de sa catégorie.”

Les diamants fantaisie bleu vif de plus de 10 carats sont rarissimes. Depuis la création de Christie’s en 1766, seules trois pierres de ce type ont été mises en vente, et toutes l’ont été ces 13 dernières années. La “Bulgari Blue” s’était vendue pour près de 14,7 millions d’euros en 2010, le “Winston Blue” avait rapporté 22,2 millions d’euros en 2014 et l'”Oppenheimer Blue” avait été acquis pour 53,6 millions de dollars en 2016.

“Cette partie du marché de la bijouterie fait désormais l’objet du même type d’appréciation que celui de l’art”a expliqué M. Kadakia. “Le marché a constaté la grande rareté de ces pierres spéciales et les prix sont désormais évalués de la même manière que pour les grandes peintures.”

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