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Le DG Travail démissionne : « Les dominos commencent à tomber » à la suite du scandale UIF de 5 milliards de rands

Le DG Travail démissionne : « Les dominos commencent à tomber » à la suite du scandale UIF de 5 milliards de rands

Le scandale de 5 milliards de rands impliquant l’Unité des Services Financiers (UIF) en Afrique du Sud a continué à secouer le pays alors que le directeur général du travail, Gwede Mantashe, a annoncé sa démission. Cette décision marque un tournant majeur dans l’affaire, avec de nombreux observateurs prédisant que les dominos commencent à tomber. Alors que les enquêtes se poursuivent sur cette fraude massive, il est de plus en plus évident que des membres haut placés du gouvernement sont impliqués. Cet article examine les répercussions de cette démission sur le paysage politique sud-africain et explore les questions clés sur la responsabilité et la corruption dans les institutions financières.

  • Le directeur général du ministère de l’Emploi et du Travail, Thobile Lamati, a démissionné.
  • Sa démission fait suite à un scandale de 5 milliards de rands à l’UIF qui a été stoppé dans son élan.
  • Cela fait également suite aux appels du monde des affaires et des syndicats à intervenir dans l’administration « chaotique » de l’UIF.
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Le directeur général du ministère du Travail et de l’Emploi, Thobile Lamati, a démissionné.

Sa démission fait suite à des informations selon lesquelles il soutiendrait un projet controversé visant à canaliser des milliards du Fonds d’assurance chômage (UIF) vers une société d’investissement privée, dans le cadre d’un programme de création d’emplois.

Lamati a annoncé la nouvelle à sa haute direction dans un message WhatsApp plus tôt dans la journée.

Le sort de Lamati était en jeu depuis un mois, alors que le président Cyril Ramaphosa examinait un rapport sur la question soumis par le ministre du Travail et de l’Emploi Thulas Nxesi. Seul Ramaphosa a le pouvoir d’embaucher et de licencier les directeurs généraux.

Bien que le contenu du rapport de Nxesi soit inconnu, le fait qu’il souhaitait faire partir Lamati était un secret de Polichinelle au sein du département. Le projet en question impliquait une transaction de 5 milliards de rands – en partie sous forme de prêt et en partie sous forme de subvention – avec Thuja Capital, propriété de l’homme d’affaires Mthunzi Mdwaba.

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Dans le cadre de ce projet, Mdwaba achèterait des participations dans diverses sociétés et utiliserait ensuite son pouvoir d’actionnaire pour promouvoir la création d’emplois. Thuja Capital a été enregistrée à la hâte en décembre dernier, peu avant que Lamati et le commissaire de l’UIF, Teboho Maruping, ne fassent pression pour que l’accord soit conclu. Mais la transaction a été sabotée par un article du Sunday Times qui a révélé le projet.

L’avenir de Maruping reste à déterminer. Un responsable départemental a déclaré qu’ils s’attendaient désormais à ce que “les dominos commencent à tomber”.

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Plus tôt ce mois-ci, Business Unity SA (BUSA) et Cosatu ont appelé à une répression contre l’UIF, qu’ils ont décrit comme chaotique et dysfonctionnel. Ils ont fait appel à Nxesi et Ramaphosa pour qu’ils mettent le fonds sous administration. L’UIF est un fonds de sécurité sociale financé par les employeurs et les salariés et collecté via une taxe sur les salaires de tous les travailleurs du secteur formel.

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Mais les travailleurs, qui peuvent puiser dans ces fonds lorsqu’ils perdent leur emploi ou prennent un congé de maternité, sont obligés d’attendre des mois pour recevoir des prestations, si celles-ci sont versées, en raison des défaillances répétées du système de l’UIF.

L’UIF a généré d’importants excédents au fil du temps. À l’heure actuelle, il repose sur des investissements d’environ 130 milliards de rands, gérés par la Public Investment Corporation (PIC).

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