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Le dépistage de l’ostéoporose devrait être personnalisé chez les femmes de plus de 65 ans, selon un groupe d’experts canadiens

Le dépistage de l’ostéoporose devrait être personnalisé chez les femmes de plus de 65 ans, selon un groupe d’experts canadiens

Ostéoporose Canada recommande que les femmes et les hommes âgés de 65 ans et plus se soumettent à une ostéodensitométrie pour mesurer leur densité minérale osseuse, un facteur de risque de fractures de fragilisation. Le Groupe d’étude canadien sur les soins de santé préventifs (GECSSP) estime que ce test ne doit pas être systématique chez les femmes de cette catégorie d’âge et le déconseille chez les hommes.

Le GECSSP, un comité d’experts indépendant créé et soutenu par l’Agence de la santé publique du Canada, vient de publier ses recommandations concernant le dépistage préventif des fractures de fragilisation dans un article paru dans le Journal de l’Association médicale canadienne. Le groupe d’étude, qui a examiné la littérature scientifique à ce sujet, estime que les femmes de 65 ans et plus devraient plutôt utiliser l’outil d’évaluation FRAX pour évaluer leur risque de fractures de fragilisation (hanche, colonne vertébrale, poignet, etc.), avant même de considérer une ostéodensitométrie. La méthode FRAX mesure la probabilité de fractures sur 10 ans à partir de divers facteurs de risques tels que l’âge, le poids, la taille, les antécédents de fracture, le tabagisme et la prise de cortisone pendant plus de trois mois.

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Selon la présidente du groupe de travail sur les fractures de fragilisation du GECSSP, la Dconcernant Guylène Thériault, un risque de fracture de fragilisation de 35 ou 40 % sur 10 ans nécessite un traitement médicamenteux. Toutefois, si le risque est de 22 ou 23 %, elle estime qu’il vaut la peine d’avoir cette discussion avec la patiente, car l’acceptabilité de ce traitement varie d’une patiente à l’autre. Si la patiente est ouverte à la médication, le médecin doit demander une ostéodensitométrie pour évaluer son risque de fracture avant de décider du traitement.

Le Groupe d’étude ne recommande pas de dépistage chez les hommes (quel que soit leur âge) et les femmes de moins de 65 ans. Pour les femmes de plus de 65 ans, des données crédibles indiquent que le dépistage et le traitement préventif sont susceptibles de réduire le risque de ces fractures. Les fractures de fragilisation peuvent réduire considérablement la qualité de vie d’une personne âgée et entraîner des douleurs chroniques, des hospitalisations, un handicap, des soins de longue durée en établissement, voire une mort prématurée.

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Ostéoporose Canada, contacté pour commenter ses recommandations actuelles (émises en 2010), indique qu’il publiera de nouvelles directives de pratique clinique plus tard cette année.
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