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Le cri du cœur du restaurant Le Hobbit contre les «no-show» lors des réservations

Le cri du cœur du restaurant Le Hobbit contre les «no-show» lors des réservations

Le restaurant Le Hobbit, à Québec, a lancé un cri du cœur après une soirée désastreuse lors de laquelle près de 30% de ses réservations ne se sont tout simplement pas présentées, en pleine période des Fêtes.

«J’ai des employés qui ont annulé des activités prévues entre Noël et le Jour de l’an pour rentrer travailler, parce qu’on sait que ça va être occupé et le fun. C’est vraiment dommage de voir qu’ils l’ont fait pour rien», déplore la copropriétaire du Hobbit, Danie Ouellette.

Comme bien d’autres propriétaires dans l’industrie, l’entrepreneure soutient en avoir marre de ce «fléau» qui perdure depuis maintenant des années. Elle a donc choisi de dénoncer cette pratique «irrespectueuse et nuisible» sur les réseaux sociaux cette semaine.

Mmoi Ouellette estime que les «no-show» de jeudi soir ont accaparé plus du quart de sa salle à manger complètement inutilement. «On a dû refuser une bonne vingtaine de passants, parce qu’on gardait ces tables-là», constate-t-elle.

«Les gens disent que ce sont les touristes qui font ça, qui réservent à plusieurs restaurants pour être sûrs d’avoir de la place. Le plus frustrant, c’est que ce n’est pas vrai dans ce cas-ci. C’était des locaux qui savent à quel point la restauration a été affectée par la pandémie et tout ce qui en découle.»

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Législation à repenser

À bout, le propriétaire du restaurant Fondissimo de Magog, Jean-Philippe Plouffe, avait confié au Journal il y a un an qu’il allait désormais imposer des frais à ceux qui n’honorent pas leurs réservations.

Cette pratique est toutefois déconseillée par l’Association des restaurateurs du Québec (ARQ), puisqu’elle n’est pas légale. Il n’est pas non plus permis d’exiger un dépôt.

Bien que Le Hobbit n’ait pas décidé d’emboîter le pas à l’établissement de l’Estrie, le restaurant de la rue Saint-Jean demande toutefois les informations de carte de crédit de la clientèle qui réserve une table.

«C’est assez pour faire réfléchir les clients, parce qu’on a tout ce qu’il faut pour les faire payer. Mais il reste quand même quelques personnes qui vont pousser l’audace en sachant qu’on ne peut rien faire», poursuit Danie Ouellette.

Depuis des années, l’ARQ livre un bras de fer au gouvernement du Québec afin de faire changer les choses. L’organisation aimerait que des frais allant entre 5$ et 20$ doivent être versés par la clientèle qui ne se présente pas pour une réservation.

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La copropriétaire du restaurant Le Hobbit affirme avoir «très hâte de voir» si cette idée sera un jour implantée.

«Il faut surtout conscientiser les gens. Même si c’est une table pour deux, ça peut avoir un impact important. C’est peut-être cette table-là qui va faire qu’on fait rentrer du personnel supplémentaire pour rien et qu’on va gaspiller de la nourriture», conclut-elle.



Le restaurant Le Hobbit, situé sur la rue Saint-Jean à Québec, a dénoncé le «fléau» des «no-show» sur ses réseaux sociaux, jeudi soir.


Photo Le Journal de Québec Vincent Desbiens

«C’est assez pour faire réfléchir les clients, parce qu’on a tout ce qu’il faut pour les faire payer. Mais il reste quand même quelques personnes qui vont pousser l’audace en sachant qu’on ne peut rien faire», poursuit Danie Ouellette.

Depuis des années, l’ARQ livre un bras de fer au gouvernement du Québec afin de faire changer les choses. L’organisation aimerait que des frais allant entre 5$ et 20$ doivent être versés par la clientèle qui ne se présente pas pour une réservation.

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La copropriétaire du restaurant Le Hobbit affirme avoir «très hâte de voir» si cette idée sera un jour implantée.

«Il faut surtout conscientiser les gens. Même si c’est une table pour deux, ça peut avoir un impact important. C’est peut-être cette table-là qui va faire qu’on fait rentrer du personnel supplémentaire pour rien et qu’on va gaspiller de la nourriture», conclut-elle.

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