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Le coup de soleil : comprendre les conséquences et les dangers des rayonnements UV

Le coup de soleil : comprendre les conséquences et les dangers des rayonnements UV

Cela vous intéressera aussi [EN VIDÉO] Coup de soleil : comment l’éviter et le soigner Le coup de soleil est fréquent après une exposition sans protection. Mais à quoi est… On sous-estime en permanence l’importance de notre peau. Support de nos interactions sociales, organe du toucher, clef de notre thermorégulation, première barrière protectrice contre les attaques extérieures (chimiques, pathogènes, UV) et contre la déshydratation… Les services qu’elle nous rend sont légion, et la moindre de ses atteintes est à considérer avec sérieux. Notamment l’une des plus courantes, aux effets sous-estimés eux aussi : le coup de soleil. Pour comprendre toutes les conséquences de ces rougeurs douloureuses, revenons à la biologie de notre peau – sa structure, mais aussi les effets des rayonnements reçus. Une peau, trois compartiments Notre peau est constituée de trois compartiments, dont le plus externe est l’épiderme. Celui-ci est constitué de plusieurs couches de cellules superposées où s’insère plusieurs types d’« annexes », comme les glandes sébacées, responsables de la sécrétion de sébum (une substance huileuse constituée de lipides) et les follicules pileux qui produisent les poils et les cheveux. Ses cellules principales sont les kératinocytes et les mélanocytes, qui sont responsables de la protection vis-à-vis des ultraviolets (UV) grâce à la production d’un pigment, la mélanine. Le second compartiment de la peau est le derme. Ce tissu est situé sous l’épiderme, qu’il soutient. C’est le derme qui assure l’élasticité cutanée. Il comprend de nombreux types cellulaires comme des fibroblastes (des cellules de soutien), des cellules immunitaires, des vaisseaux sanguins et des terminaisons nerveuses. Enfin, l’hypoderme et le compartiment de la peau le plus profond. Très vascularisé, il est essentiellement composé de cellules de stockage des graisses, les adipocytes, qui régissent la thermorégulation. Catégories d’UV et pénétration de la peau Une catégorie de rayonnements solaires est capable de pénétrer notre peau : ce sont les fameux ultraviolets ou UV. Le rayonnement ultraviolet est un rayonnement invisible dont la gamme de longueurs d’onde est comprise entre 100 et 400 nanomètres (nm, soit un milliardième de mètre). On classe les UV en trois catégories, en fonction de leur longueur d’onde : les UV-A, les UV-B et les UV-C. Ces derniers sont les plus énergétiques, mais ils sont arrêtés par la couche d’ozone. Les UV-A sont des rayonnements dont la longueur d’onde est comprise entre 315 et 400 nanomètres. Ce sont ceux qui pénètrent le plus profondément dans la peau. S’ils sont responsables du vieillissement cutané, ils contribuent en revanche peu aux coups de soleil, car l’absorption de leur énergie par l’ADN logé au cœur de nos cellules est moins efficace. Néanmoins, les UV-A stimulent la formation de radicaux libres, des molécules très réactives qui peuvent avoir des effets délétères dans l’organisme en réagissant avec d’autres composés. Les UV-B (dont la longueur d’onde est comprise entre 280 et 315 nm) traversent quant à eux la couche épidermique. Ce sont eux qui sont responsables des coups de soleil. Soleil : risques et dangers ! Gravité des coups de soleil Il existe plusieurs niveaux de gravité des coups de soleil. Un premier niveau de gravité est défini par une rougeur de la peau, qui apparaît entre 6 et 24 heures après l’exposition. Cette coloration est due à la dilatation des vaisseaux sanguins superficiels. Elle disparaît par une simple pression du doigt sur la peau. Ce type de coup de soleil disparaît au bout d’une semaine et entraîne une desquamation accrue : la peau « pèle ». Un second niveau d’atteinte se caractérise par l’apparition de cloques remplies d’un liquide clair, circonscrites par une zone rouge douloureuse. Ces cloques sont le signe que le second degré de brûlure superficielle est atteint. La cicatrisation de tels coups de soleil se fait en deux semaines environ et ne laisse pas de séquelles apparentes. Enfin, le troisième niveau est atteint si la peau sous les cloques est pâle et les lésions, peu sensibles. Il s’agit alors d’une brûlure du second degré profond avec atteinte de l’épiderme et du derme. Les terminaisons nerveuses sont endommagées et la cicatrisation sera plus longue : il faudra compter au moins 35 jours. Les rayonnements UV libèrent au niveau de notre peau de l’énergie qui va y induire des dommages cellulaires. Les UV peuvent avoir divers effets sur notre organisme. L’un de ces effets est un effet immunosuppresseur. Si s’exposer un peu au soleil permet la synthèse de vitamine D, essentielle pour l’absorption du calcium… Mais l’excès de vitamine D limite la prolifération des lymphocytes, une famille de cellules incontournables de notre système immunitaire. Les rayons UV altèrent également le nombre et la morphologie des cellules de Langerhans. Situées dans l’épiderme, ces cellules présentent aux lymphocytes T les marqueurs pris aux cellules étrangères, afin de lancer l’alerte et déclencher une réponse immunitaire en cas d’invasion. Les cellules de Langerhans activent également les cellules NK (Tueur naturel, des lymphocytes qui jouent un rôle important dans la lutte antitumorale, antivirale et antibactérienne). Elles entraînent aussi la libération d’histamine par les mastocytes au niveau du derme, ce qui déclenche des démangeaisons. Enfin, les UV – et plus particulièrement les UV-A – sont responsables de la formation des radicaux libres, des atomes ou molécules énergétiquement instables (en l’occurrence ici, des
#quelles #sont #les #conséquences #pour #corps #humain
2023-08-11 18:05:10

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