Les États-Unis veulent que l’Autorité palestinienne prenne le contrôle de la bande de Gaza une fois le conflit apaisé au Proche-Orient. Cependant, cette idée ne fait pas l’unanimité parmi les Palestiniens et est critiquée par des experts. Dans le cadre d’une solution à deux États, le président américain Joe Biden et son secrétaire d’État, Antony Blinken, ont récemment affirmé que Gaza et la Cisjordanie devraient être réunies sous la direction de l’Autorité palestinienne. Mais certains, comme l’activiste palestinien pour les droits humains Issa Amro, doutent que cette option soit viable en raison de la corruption et du manque de démocratie au sein de l’Autorité palestinienne.
Malgré le contrôle de la Cisjordanie depuis plus de 30 ans, l’Autorité palestinienne est critiquée pour son autoritarisme et sa corruption. Sa capacité à gouverner la Cisjordanie est remise en question, ce qui soulève des doutes quant à sa capacité à gouverner Gaza après un conflit. De plus, le soutien au Hamas est venu en partie du mécontentement des Palestiniens à l’égard de l’Autorité palestinienne.
Les défis auxquels sera confronté le prochain gouvernement à Gaza seront immenses, notamment en raison de l’étendue de la dévastation causée par les récents affrontements avec Israël. De plus, la relation de l’Autorité palestinienne avec Israël et son manque de soutien populaire soulèvent des doutes quant à sa légitimité pour diriger la bande de Gaza.
En outre, le gouvernement israélien est réticent à voir l’Autorité palestinienne étendre son influence dans la région, ce qui représente un obstacle majeur à la réunification du territoire palestinien.