Le conseil de police approuve l’utilisation d’un logiciel d’analyse vidéo IA

THUNDER BAY — Le service de police de Thunder Bay a reçu le feu vert pour commencer à utiliser un programme d’analyse vidéo à intelligence artificielle, non sans avoir mis en place plusieurs mesures de protection pour protéger la vie privée du public.

Une motion a été adoptée mardi par la Commission des services policiers de Thunder Bay pour aller de l’avant avec l’utilisation de BriefCam.

Un amendement à la motion originale stipulait que l’utilisation du logiciel devait être approuvée par le chef de police, puisque la Commission des services policiers travaille toujours sur sa propre politique en matière d’intelligence artificielle.

BriefCam utilise l’intelligence artificielle pour traiter les séquences vidéo, en recherchant des entrées spécifiques, telles que le type ou la couleur du véhicule, les vêtements, la direction du déplacement ou d’autres identifiants.

«C’est un excellent outil pour collecter un énorme volume de preuves, des heures et des heures d’images provenant des systèmes de sécurité domestiques, des vidéos de caméras embarquées. Il existe désormais une multitude de sources de preuves vidéo, ce qui crée une nouvelle situation pour les enquêtes », a déclaré le dét.-insp. Jeremy Pearson du Service de police de Thunder Bay.

« Cela permet d’analyser cette vidéo et d’isoler les objets de la vidéo qui sont ensuite examinés par les enquêteurs. Il s’agit simplement d’un processus de tri.

Pearson a déclaré que les services de police avaient consulté le public, des experts en matière de protection de la vie privée et d’autres services de police concernant l’utilisation de BriefCam.

Plus tôt cette année, une enquête publique a révélé que 71 pour cent des 512 personnes interrogées dans la ville étaient favorables à l’utilisation d’un logiciel d’analyse vidéo par la police.

“Le public doit comprendre et ce que j’espère transmettre, c’est que nous avons suivi un processus très rigoureux pour développer nos pratiques et déterminer notre plan d’action pour l’avenir”, a déclaré Pearson.

“À l’heure actuelle, nous n’avons que quatre membres du service formés à notre satisfaction et cela comprend une formation sur la confidentialité et la liberté d’information, ainsi que la formation opérationnelle qui accompagne le logiciel.”

BriefCam est également capable d’utiliser la reconnaissance faciale, mais Pearson a déclaré que le service de police n’utiliserait pas cette fonctionnalité.

Pearson a ajouté que le logiciel n’est utilisé que sur des preuves vidéo obtenues légalement par le service de police dans le cadre d’une enquête.

« Nous nous engageons également à rendre compte de l’utilisation du logiciel », a déclaré Pearson, soulignant qu’un rapport semestriel sera présenté à la Commission des services policiers sur l’utilisation du logiciel.

“Le logiciel lui-même dispose d’une fonction d’audit qui montre l’utilisation du logiciel et par qui.”