Un épilogue est prévu, mais le conseil communal de Molenbeek a conclu en huis clos un dossier qui a animé la commune tout l’été. Retour en juin dernier, la commune cherche à embaucher un chef de division pour son service démographie, qui est d’une grande importance pour la commune. Cependant, quelques jours avant un premier vote au conseil communal, les travailleurs ont tiré la sonnette d’alarme via la CSC (Confédération des Syndicats Chrétiens), s’inquiétant des méthodes de gestion de la paire. Ils ont cité comme preuve des plaintes déposées auprès du Cesi, l’organisme chargé du bien-être au travail, concernant du harcèlement. Pourtant, ces reproches avaient été portés à la connaissance du jury composé de la bourgmestre, de l’échevin MR Olivier Mahy et de la secrétaire communale faisant fonction.
À Molenbeek, la désignation d’un chef de service crée de la tension et des inquiétudes.
Cependant, c’était sans compter sur l’intervention de la CSC, qui a annulé le vote il y a deux mois en raison d’un vice de procédure dans le processus de désignation. Mercredi soir, le conseil communal devait discuter à nouveau de l’installation du tandem à la tête du service démographie. Les nombreux mouvements d’humeur du côté des employés, les réunions et les lettres cinglantes ont visiblement interpellé les conseillers communaux, qui n’ont pas accordé leur confiance aux candidats. “La CSC Services Publics a plaidé en faveur de l’écoute et du soutien de tous les membres de l’équipe par les hauts fonctionnaires et les autorités politiques, tout en tenant compte de leur bien-être. La CSC Services Publics reste déterminée à faire respecter scrupuleusement les dispositions légales et à promouvoir le bien-être des travailleurs”, se félicite le syndicat vert dans un communiqué.
Une procédure de recrutement externe sera bientôt lancée.