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Le conflit Israël-Gaza menace les prix du pétrole et inquiète le gouvernement français

Le conflit Israël-Gaza menace les prix du pétrole et inquiète le gouvernement français

Après l’attaque du Hamas, lancée samedi 7 octobre, la situation entre Israël et Gaza provoque une hausse des cours du pétrole. Le gouvernement français redoute une augmentation des prix des carburants pour les automobilistes.

La situation en Israël a un impact négatif sur les cours du pétrole. Le gouvernement français s’inquiète d’une augmentation des prix à la pompe, alors même qu’il pensait que le problème s’était un peu calmé : les prix des carburants avaient plutôt tendance à baisser. Mais, après l’attaque contre Israël, les tarifs du baril de pétrole s’envolent, pour atteindre les 88 dollars. Les analystes craignent que l’on se rapproche assez rapidement des 100 dollars le baril. Ils anticipent des ruptures d’approvisionnement de pétrole dans un marché déjà tendu. L’Iran risque de réduire sa production de pétrole sur le marché mondial et il faut voir comment l’Arabie saoudite va réagir. En bref, tout est très incertain et volatile.

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TotalEnergies menace d’arrêter de plafonner à 1,99 euro le litre

Il y a toujours un léger décalage entre les cours mondiaux et les tarifs à la pompe. Mais, pour le consommateur, le risque est de voir les prix dépasser rapidement les 2 euros. Malgré les ventes à prix coûtant des enseignes, comme Leclerc ou SuperU, les tarifs vont augmenter. Surtout lorsque, par ailleurs, Patrick Pouyanné, le patron de TotalEnergies, menace d’arrêter de plafonner à 1,99 euro le litre dans ses stations, si le gouvernement décide d’alourdir la fiscalité sur le raffinage. Cette menace survient alors que la discussion sur le budget commence au parlement, et le projet est de prolonger d’un an la taxe sur les super profits pétroliers. Tout cela met la pression sur le gouvernement.

Sans taxe, le litre à 2 euros serait vendu à 80 centimes

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Un vieux débat ressurgit, celui de la diminution des taxes, notamment, à l’occasion de la publication d’une note de Terra Nova. Ce groupe de réflexion prône le retour d’une taxe flottante, la TIPP, instaurée entre 2000 et 2002, sous le gouvernement Jospin. L’idée est de faire varier le montant des taxes en fonction des prix des carburants, d’avoir une fiscalité élastique, modulable, pour amortir les variations de prix pour les automobilistes. Pour que ce soit transparent et pas trop sensible politiquement, Terra Nova propose de définir un barème de modulation prédéfini chaque année dans le budget, pour éviter d’agir sous le coup des crises et des urgences.

Mais le ministère de l’Économie n’y est pas trop favorable, pour des raisons écologiques. Ce ne serait pas un très bon signal. Et avec des prix élevés, le risque est surtout de moduler à la baisse les taxes, ce qui voudrait dire des rentrées d’argent importantes en moins pour l’État : les taxes sur le carburant représentent 60% du prix au litre. Sans aucune taxe, le litre à 2 euros serait vendu à 80 centimes.
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