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Le comité des droits des Palestiniens de l’ONU élit le représentant permanent de la Malaisie comme rapporteur

Le comité des droits des Palestiniens de l’ONU élit le représentant permanent de la Malaisie comme rapporteur

BEYROUTH: Raja Salameh, le frère du gouverneur de la banque centrale du Liban, a comparu jeudi devant une équipe de juges européens enquêtant sur des crimes financiers et le blanchiment d’argent international portant sur plus de 330 millions de dollars.

La délégation judiciaire, dirigée par la juge française Aude Buresi, a entendu le témoignage de Salameh au palais de justice de Beyrouth dans le cadre d’enquêtes menées par des pays européens sur des transferts financiers hors du Liban et des transactions menées par Forry Associates, dont Salameh est propriétaire.

Salameh n’avait pas pu assister à deux séances la semaine dernière en raison de problèmes de santé, selon un rapport médical remis par son représentant à la délégation européenne.

Le représentant légal de Salameh n’a pas assisté à la séance de jeudi, affirmant que son client était “un témoin, pas un suspect”.

Selon une source judiciaire, la séance a duré six heures, les enquêteurs européens posant 140 questions, poussant un Salameh agité à se plaindre de la durée de l’audience.

Selon la loi libanaise, les juges européens ne peuvent pas interroger directement Salameh, mais doivent rechercher des réponses par l’intermédiaire d’un juge et d’un médiateur libanais. La délégation ne peut prendre aucune décision d’inculpation ou d’arrestation sur le territoire libanais.

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Au moins trois pays, la France, l’Allemagne et le Luxembourg, enquêtent sur Riad Salameh, le gouverneur de la Banque du Liban, et son frère Raja pour avoir prétendument détourné plus de 330 millions de dollars de la banque entre 2002 et 2015.

Le juge Buresi doit interroger Riad Salameh à Paris le 16 mai, mais la comparution du patron de la banque devant la justice française reste incertaine.

Les enquêteurs européens ont entendu les témoignages de plusieurs personnes, dont des directeurs de banque et des employés de banque centrale.

Ils ont également interrogé l’assistante du gouverneur Marianne Hoayek et les auditeurs financiers à nouveau cette semaine. La délégation doit interroger vendredi le ministre des Finances par intérim Youssef Khalil et quittera le Liban dans la nuit.

En 2022, la justice libanaise a ouvert une enquête locale sur Salameh après que des enquêteurs européens l’ont interrogé sur son implication présumée dans des affaires de détournement de fonds.

Le parquet de Beyrouth a inculpé les frères Salameh et Hoayek de “détournement de fonds publics, faux, enrichissement illicite, blanchiment d’argent et évasion fiscale”.

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L’État libanais, représenté par la juge Helena Iskandar, chef de l’Autorité des affaires du ministère de la Justice, a porté plainte contre les trois, exigeant leur arrestation, la saisie de leurs biens et comptes bancaires, et pour les comptes appartenant à leurs conjoints et enfants au Liban. et à l’étranger pour être congelés.

Le premier juge d’instruction de Beyrouth, Charbel Bou Samra, a fixé au 18 mai la date de l’audience avec Salameh comme prévenu dans l’affaire locale, séparément de l’affaire européenne.

L’enquête locale sera confidentielle.

Une interdiction de voyager a été prononcée contre les frères Salameh, mais le gouverneur occupe toujours le poste qu’il occupe depuis 1993, et son mandat doit expirer à la fin de ce mois.

En février, Salameh a répondu aux accusations, insistant sur son innocence.

Dans le cadre des enquêtes européennes, le conseil de discipline a décidé à l’unanimité de révoquer le procureur de la République du Mont-Liban, le juge Ghada Aoun, de la magistrature.

La décision était basée sur des allégations de violations de la loi présentées contre Aoun avant l’enquête judiciaire.

Suite à la décision, Aoun a déclaré : « Ils poursuivent le seul juge qui ose enquêter sur de telles affaires. Je n’ai rien inventé et j’ai des preuves, et ils me poursuivent parce que je fais mon travail. Je ne crains personne, même s’ils veulent me tuer.

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Aoun a fait appel du non-lieu, mais le Conseil supérieur de la magistrature n’est pas tenu par un délai pour statuer sur cet appel. Pendant ce temps, Aoun est incapable de continuer son travail et devrait prendre sa retraite dans deux ans et demi.

Aoun avait poursuivi le gouverneur de la BDL, ainsi qu’au moins six banques libanaises et une société de transfert d’argent, pour blanchiment d’argent et fraude, sur la base de revendications d’activistes.

Les banques libanaises sont en grève depuis février pour protester contre une convocation judiciaire émise par Aoun et sa demande de lever l’anonymat des responsables bancaires.

Les banques ont fait valoir que “les actions d’Aoun affectaient la réputation financière du secteur bancaire libanais à l’étranger, en particulier auprès des banques correspondantes, pour des raisons liées à des conflits politiques internes”.

2023-05-04 23:18:46
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