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Le clonage des animaux en Chine : un véritable business en plein essor

Le clonage des animaux en Chine : un véritable business en plein essor

Le clonage des animaux est strictement prohibé en Europe, mais en Chine, cette technique devient un véritable business. Plusieurs entreprises proposent de reproduire à l’identique des chiens et des chats après leur mort, à partir d’une seule cellule, et leurs affaires sont en plein essor.

Han Weiyi, à la mort de son chat Zhuniu, était inconsolable. Il y a un an, elle a fait prélever ses cellules afin de le cloner à l’identique. “C’est un miracle, le clonage”, s’enthousiasme-t-elle. “Il ronronne, cela signifie qu’il m’aime, n’est-ce pas ?” “Sa simple existence était ma plus grande source de bonheur”, poursuit-elle. “J’espère donc maintenant lui offrir une nouvelle chance d’avoir une vie heureuse.”

Han Weiyi n’a pas hésité à dépenser treize mille euros pour cette nouvelle version de son chat. Le processus de clonage est très délicat. L’ADN du chat original a été injecté dans un ovule, puis inséminé dans une mère porteuse. Avant la naissance de ce chaton, deux embryons n’ont pas survécu. “Notre technologie demande une grande précision et des équipements très coûteux. Le taux de réussite ne dépasse pas 20%”, affirme JI Lu, co-fondateur de l’entreprise Nanjing Xingji Zhizao Medical Technology.

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Industrialisation

Un autre exemple de clonage d’animaux en Chine concerne un poulain cloné à partir d’un champion de saut d’obstacles, ou encore le clone d’un loup arctique, une espèce menacée. Au-delà de la reproduction de spécimens exceptionnels, le clonage pourrait devenir industriel, avec des robots capables de cloner une cellule par minute.

Si l’éthique est plus permissive en Chine qu’ailleurs, le clonage humain reste formellement interdit. Cependant, en 2018, un scientifique chinois a génétiquement modifié trois embryons humains dans le but de les immuniser contre le VIH. Il a été condamné à trois ans de prison.

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