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Le cardiologue de l’Hôpital Pierre-Boucher reconnu coupable après avoir appelé au “grand nettoyage” de la bande de Gaza

Le cardiologue de l’Hôpital Pierre-Boucher reconnu coupable après avoir appelé au “grand nettoyage” de la bande de Gaza

Le cardiologue de renom de l’Hôpital Pierre-Boucher, Eric Sabbah, qui avait appelé au “grand nettoyage” de la bande de Gaza en novembre dernier, a reconnu sa culpabilité devant le conseil de discipline du Collège des médecins. Ce dernier a reçu plus de 1100 plaintes de la population à son encontre.

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Le médecin s’était retrouvé dans l’embarras après avoir exprimé publiquement le souhait de mort des habitants de la bande de Gaza sur sa page Facebook en novembre dernier.

“C’est fini pour Gaza et le Hamas. Après deux semaines de préavis d’évacuation, c’est l’heure du grand nettoyage. Impossible de distinguer les bons des mauvais…”, avait écrit le spécialiste qui pratique depuis 28 ans.

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Sa publication avait ensuite été rapidement retirée des réseaux sociaux. Rapportés par Le Journal ses propos avaient déclenché un tollé: 1156 plaintes contre lui ont été acheminées au Collège des médecins du Québec, durant la période du 2 au 29 novembre seulement.

Il reconnaît sa culpabilité

En audience devant le comité de discipline du Collège des médecins jeudi, le Dr Sabbah a reconnu sa culpabilité sur le chef d’infraction déposé contre lui, soit d’avoir posé un acte dérogatoire à l’honneur et à la dignité de la profession médicale.

Le Dr Sabbah reconnaît que “les mots ont été mal choisis, que la construction des phrases était malhabile et que le texte ait pu porter à confusion”, a plaidé son avocate, Me Christine Kark.

“Il va faire extrêmement attention dans ses publications futures”, a-t-elle ajouté.

En novembre dernier, la direction du Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) de la Montérégie-Est (dont relève l’Hôpital Pierre-Boucher) avait vigoureusement condamné ses propos.

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Le CISSS n’a pas répondu au Journal quant à savoir si des mesures disciplinaires lui ont été imposées depuis ce temps.

Amende de 25 000$

Pour la sanction, les deux parties ont recommandé l’imposition d’une amende de 25 000$. Le Conseil de discipline a pris le tout en délibéré et doit rendre une décision d’ici trois mois.

Sabbah n’avait aucun antécédent disciplinaire.

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