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Le canton de Vaud testera la vente d’alcool et de tabac aux mineurs pendant quatre ans.

Le canton de Vaud testera la vente d’alcool et de tabac aux mineurs pendant quatre ans.

Les points de vente proposant de l’alcool et du tabac seront testés durant quatre ans dans le canton de Vaud. Objectif: voir s’ils vendent ou non leurs produits à des mineurs et, le cas échéant, les sanctionner.

De tels achats-tests ont déjà été menés dans le canton par des acteurs de la prévention à l’instar de la Fondation vaudoise contre l’alcoolisme. Leurs campagnes se limitaient toutefois à de la sensibilisation.

Désormais, à la suite d’un changement de base légale, des sanctions seront également possibles. C’est en effet le Conseil d’Etat qui pilote pour la première fois une telle campagne, en collaboration avec la police du commerce.

“Cela fait du canton de Vaud un précurseur dans le domaine”, a indiqué lundi devant la presse Isabelle Moret, la ministre de l’économie. Pour sa collègue en charge de la santé, Rebecca Ruiz, l’objectif consiste à “protéger nos jeunes” des méfaits liés à l’alcool et au tabac.

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Les deux conseillères d’Etat ont souligné “l’efficacité” des campagnes d’achats-tests, surtout si elles sont répétées, pour “responsabiliser les acteurs de la vente” et “sensibiliser l’opinion publique”, à commencer par les parents.

Informer puis sanctionner

Une “première vague” démarrera “dans les semaines qui viennent”, a précisé Frédéric Rérat, le chef de la police du commerce. Sur les 5000 points de vente potentiels du canton, 400 ont été sélectionnés via un échantillonnage aléatoire et feront l’objet d’une visite durant l’année en cours.

A chaque fois, c’est un duo d’adolescents (14 à 17 ans) qui se rendra sur le point de vente pour essayer de se procurer du tabac ou de l’alcool. Un adulte sera également présent pour observer discrètement la scène.

L’analyse scientifique des données sera ensuite assurée par Addiction Suisse.

Cette première vague ne sera pas répressive: chaque point de vente recevra un courrier de la police du commerce pour l’aviser de l’issue de l’achat-test et lui rappeler ses devoirs.

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Une deuxième vague aura ensuite lieu et débouchera sur des sanctions en cas de récidive, a ajouté Frédéric Rérat. Les sanctions pourront être administratives, comme l’interdiction de vendre de l’alcool ou du tabac, ou donner lieu à des ordonnances pénales.

Financé par la dîme

Une vingtaine de personnes, dont onze mineurs, ont été engagées et formées pour mener cette campagne qui se déploiera jusqu’en 2026. Elle coûtera 140 000 francs pour le volet tabac, 153 000 francs pour celui lié à l’alcool. Ces montants sont financés par la dîme, la taxe prélevée sur l’alcool par la Confédération et versée en partie aux cantons.

Isabelle Moret et Rebecca Ruiz ont reconnu que l’achat d’alcool et de tabac par des jeunes passait aussi de plus en plus par internet. Sur ce plan toutefois, l’action d’un seul canton ne semble pas suffisante. “Il faudrait une coordination au niveau fédéral”, a estimé Mme Moret.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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