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Le cancer m’a submergé, mais il ne m’a pas dépassé

Le cancer m’a submergé, mais il ne m’a pas dépassé

C’est un tel honneur de partager mon parcours avec le cancer du sein alors que j’entame ma 10e année de survie.

Novembre 2012. Je venais de perdre mon mari d’une forme agressive de cancer de la prostate. Ses longues journées et nuits militaires au Vietnam avaient signifié de nombreuses opportunités pour l’Agent Orange. Il a en effet combattu la bataille d’un soldat et notre famille a eu 10 années d’amour de sa survie. Bien que profondément béni pour cette période, je souffrais également et profondément de sa perte. Les adieux éternels ne sont jamais faciles pour personne, et je n’étais pas différent. Après tout, j’avais été le principal soutien de mon mari pendant des années, et sans lui, j’étais perdue.

Des semaines plus tard, je suis restée émotionnellement brute, mais je me suis occupée des affaires juridiques de mon mari tout en essayant de prendre soin de moi.

Janvier 2013 est arrivé, et c’était l’heure de ma mammographie annuelle. Je savais que ce test était l’ultime autosoin, mais la routine, néanmoins. Alors, imaginez ma surprise quand mon médecin m’a dit : « Vos résultats sont suspects.

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La vie pourrait-elle me réserver le même sort qu’à mon mari ? Dieu serait-il si cruel ?

Je ne savais pas, mais je savais que je devais être fort. J’avais trois enfants adultes et un jeune garçon à l’époque. Tous avaient mal mais surtout mon plus jeune qui m’avait dit : « Oh non ! Deux parents aux prises avec le cancer ! Il faisait face à la perspective de devenir sans parents.

Et ainsi, j’ai fait ce que moi seul savais faire : je me suis appuyé sur ma foi en Dieu. Cette confiance est venue une profonde source d’inspiration, d’encouragement et de force. Je m’en sortirais !

J’ai débattu pendant des jours sur le meilleur hôpital pour les soins. Mes filles avaient chacune des opinions différentes sur l’hôpital que je devrais choisir. Pour réduire mon niveau de stress, je me suis finalement rendu dans trois hôpitaux de trois États distincts pour des évaluations complètes. Tous avec leurs avantages, mais un seul s’est élevé au-dessus : la clinique Mayo à Rochester, Minnesota.

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Mon plan de traitement consistait en une chimiothérapie, une tumorectomie et une radiothérapie. Je faisais des allers-retours du Michigan à Rochester pour un traitement toutes les deux semaines. Parfois, un membre de la famille pouvait venir. Parfois, je faisais le voyage seul. Dire que j’étais submergé et seul peut être un euphémisme.

Cependant, l’accablement ne m’a pas rattrapé. Au lieu de cela, j’ai été rassuré de la «présence» en nous tous lorsque j’ai rencontré mon mentor, Ann Oldenburg, une survivante du cancer de 10 ans. Bien que suivre un traitement soit effrayant, j’avais toujours Ann à mes côtés pour un appel téléphonique rapide, un endroit où passer la nuit ou pour me faire bouger avec des activités de danse et des excursions panoramiques vers le lac.

Sonner la cloche de la rémission était une bénédiction remplie d’espoir et d’amour.

Ce même esprit de joie, d’espoir et de persévérance continue de résonner à l’intérieur. Les leçons tirées du cancer étaient nombreuses, mais la croyance en la puissance continue de la connexion – à une puissance supérieure, à moi-même et à d’autres personnes comme mon modèle, Ann – brille le plus fort.

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Aujourd’hui, je passe beaucoup de temps à voyager à travers le monde dans des endroits aussi charmants que Singapour, l’Amérique du Sud et bien d’autres ! Tout comme j’ai pris soin de mon mari et Ann a pris soin des autres, nous devons louer et éclairer les autres, tout comme Dieu le fait directement. Dieu ne donne pas de surprises. Nous sommes tous là où nous sommes censés être. C’est bien.

Ce message a été écrit et soumis par le Dr Pauline Cash-Smith. L’article reflète le point de vue du Dr Pauline Cash-Smith et non de CURE®. Ceci n’est pas non plus censé être un avis médical.

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