Le cancer de la prostate particulièrement agressif chez les jeunes : l’importance du dépistage

Le décès de Karl Tremblay à la suite d’un cancer de la prostate est un douloureux rappel de l’importance de se faire dépister en cas de doute, particulièrement pour les jeunes.

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Parmi tous les cancers qui existent, celui de la prostate est généralement considéré comme un «bon cancer, dans ce sens que c’est un cancer moins agressif la plupart du temps», a expliqué l’ex-ministre de la Santé et analyste politique, Dr Gaétan Barrette, à LCN mercredi soir. Plusieurs aînés diagnostiqués d’un cancer de la prostate ne reçoivent même pas de traitement en raison de la lenteur de l’évolution de la maladie à leur âge.

Les pronostics encourageants pour le cancer de la prostate s’assombrissent cependant rapidement plus le patient est jeune. Or, Karl Tremblay a commencé à développer son cancer vers l’âge de 44 ans, voire de 43 ans, a noté le Dr Barrette.

Celui-ci a noté l’importance du dépistage, particulièrement chez les jeunes.

«Les hommes ne sont pas à l’écoute de leur corps. La première chose à laquelle il faut être attentif, ce sont les symptômes. Le cancer de la prostate, ça commence avec des symptômes banals», a évoqué l’ex-ministre.

Parmi les symptômes à surveiller, on note les difficultés à uriner, caractérisées par un jet d’urine moins puissant ou de la difficulté à vider sa vessie d’un seul coup. La présence de sang dans l’urine doit aussi sonner une alarme, tout comme la présence de sang dans le sperme.

En cas de doute, il est important de consulter pour obtenir un touché rectal, afin de déterminer si un cancer de la prostate pourrait expliquer les symptômes. «C’est un examen simple à faire, ça ne coûte rien, mais encore faut-il s’écouter et aller voir le médecin de famille», a évoqué le Dr Barrette.

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