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Le chef de l’armée appelle également les soldats à rester vigilants face aux attaques à grande échelle
Quelque 170 personnes, dont des femmes et des enfants, ont été “exécutées” lors d’attaques contre trois villages du Burkina Faso, a indiqué un procureur.
Aly Benjamin Coulibaly a lancé un appel à témoins pour aider à retrouver les agresseurs de Komsilga, Nordin et Soro.
Par ailleurs, les chefs de l’armée ont mis en garde contre le risque accru d’attaques de la part de militants, “y compris contre des centres urbains”.
L’armée du pays a pris le pouvoir en 2022, mais plus d’un tiers du Burkina Faso est contrôlé par les insurgés.
M. Coulibaly a indiqué avoir ouvert une enquête sur les attaques de villages dans la province du Yatenga, le 25 février.
L’agence de presse AFP a rapporté que des dizaines de femmes et d’enfants figuraient parmi les morts.
On ne sait pas quel groupe était à l’origine de ces attaques.
Vendredi, le chef de l’armée du pays a averti les soldats de rester vigilants en raison du risque accru d’attentats suicides perpétrés par des militants.
Il a ajouté qu’il y avait également “des craintes d’une série d’attaques à grande échelle” contre les forces de sécurité dans les villes.
Les travailleurs humanitaires affirment que le Burkina Faso est l’une des crises les plus négligées au monde.
Des années d’insécurité généralisée ont contraint plus de deux millions de personnes à quitter leur foyer, et l’ONU estime qu’un quart de tous les enfants de moins de cinq ans ont un retard de croissance dû à la faim.
L’armée a pris le pouvoir il y a deux ans en promettant de gagner la bataille contre les rebelles, mais la violence continue.
Le Sahel comprend entre autres le Burkina Faso, le Mali et le Niger.
Reportage supplémentaire d’Ibrahim Zongo
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2024-03-03 16:12:28
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